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La deuxième édition de l'Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France est en ligne ! L'occasion de découvrir l'offre et les besoins de soins palliatifs de votre région. Les nouveautés ? Un focus sur les 75 ans et plus, une déclinaison par sexe, une déclinaison par département et une analyse des parcours de fin de vie des patients décédés à domicile ou en EHPAD, entre autres. |
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Face au nombre de documents disponibles, on peut vite se sentir débordé lorsque l’on commence une recherche documentaire pour un mémoire, une thèse ou un article. Le thesaurus (nouvelle version) du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie vous aidera dans votre quête des perles rares ! |
Dans un article précédent, nous vous avions déjà donné quelques clés sur ce que peut apporter un thesaurus dans une recherche documentaire. Depuis le volume d’informations n’a cessé d’augmenter, et l’utilisation d’un thesaurus est toujours d’actualité pour être guidé dans sa recherche.
Rappel : qu’est-ce qu’un thesaurus ?
Un thésaurus est une liste organisée de termes normalisés, validés, qu’ils soient descripteurs ou non-descripteurs (c’est-à-dire rejetés), reliés par des relations sémantiques (équivalence, hiérarchie, association, synonymie…) exprimées grâce à des signes conventionnels [Définition de l’ENSSIB, 2013]. Le thesaurus est donc un langage contrôlé qui sert d’interface entre l’usager qui fait une recherche et le document grâce à la médiation du professionnel de l’information. Ce dernier s’est servi du thesaurus pour attribuer les descripteurs correspondant aux thématiques abordées dans le document. Le thesaurus va donc permettre de retrouver de manière plus efficiente les documents correspondant aux besoins de l’usager. Dans la plupart des domaines, il existe des thesaurus spécifiques (domaine biomédical : le MeSH, domaine Santé publique : le thesaurus de Santé publique, domaine Education et culture : thesaurus de l’UNESCO, domaine santé mentale : thesaurus SantéPsy…)
Et pour le domaine des soins palliatifs et de la fin de vie ?
Le Thesaurus Soins Palliatifs et Fin de vie (TSPFV) : une aide précieuse en ligne sur VigiPallia
Il a vu le jour en 2004, et cette année, il a été mis à jour pour la troisième fois. Il s’est enrichi de nombreux termes : de 1500 termes, il contient maintenant un peu plus de 1800 descripteurs répartis au sein de 21 domaines de connaissances (ou micro thesaurus). Ce nombre témoigne de la richesse du TSPFV permettant aux internautes une recherche fine. Pour utiliser le thesaurus, l’internaute peut :
Le thesaurus permet à l’internaute de trouver simplement les mots clés les plus adéquats pour sa recherche. Il a, de cette façon, une liste de résultats pertinents qu’il pourra exploiter au mieux dans le cadre de son travail.
Conclusion
L’utilisation du TSPFV permet à chacun d’être guidé dans l’élaboration de sa requête et d’obtenir les documents les plus appropriés pour l’élaboration de son mémoire, sa thèse ou son article !
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Top départ pour les vacances d’été ! C’est l’occasion d’aller à la rencontre du livre et de participer à la manifestation nationale « Partir en livre » qui aura lieu du 10 au 21 juillet 2019. Bon été à tous ! |
« Partir en livre » est organisé par le Centre National du Livre (CNL) sous l’impulsion du ministère de la Culture. Cette 5ème édition aura lieu du 10 au 21 juillet 2019. Près de 7 000 événements auront lieu pendant 12 jours en France, en Europe et dans le Monde pour aller à la rencontre du jeune public dans l’objectif de transmettre le plaisir de lire.
VigiPallia met annuellement à l’honneur la littérature de jeunesse sur les thématiques de la mort et du deuil et profite de cet événement pour vous inciter à découvrir ou re-découvrir notre sélection.
Et depuis cette année VigiPallia propose un nouvel espace dédié au jeune public appelé « Jeunesse ». Outre notre bibliographie sélective, il contient notre incontournable abécédaire et bien d’autres ressources comme des synthèses, des films, des documentaires, des articles, des mémoires et thèses. Courez-y et bon été à tous !
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Avec le printemps, VigiPallia, portail documentaire spécialisé en soins palliatifs et fin de vie a revêtu de nouveaux habits. Un nouveau design et des lignes plus épurées pour mieux vous repérer ! Et surtout un nouvel Espace à découvrir ! |
Avec le printemps, VigiPallia, portail documentaire spécialisé en soins palliatifs et fin de vie a évolué pour mieux vous rendre service en adoptant un nouveau look et en vous offrant un nouvel espace consacré à la jeunesse. Nous avons également repensé l’agencement des informations pour être au plus près de vos besoins et attentes. La navigation sur une tablette et/ou un smartphone a encore été améliorée pour vous faciliter la consultation. Partons à la découverte de ces nouveautés…
Un design plus ergonomique et plus convivial
VigiPallia a maintenant des lignes plus épurées, les informations se présentent sur un fond blanc afin de vous faciliter la lecture. Chaque espace a dorénavant sa couleur afin de mieux vous repérer lors de votre navigation.
Des nouveautés dès la page d’accueil !
Le portail vous donne toujours accès gratuitement à la base de données Palli@Doc, qui recense un peu plus de 28 000 références sur les soins palliatifs, la fin de vie, la mort et le deuil. Certains documents (notamment les mémoires et thèses) sont disponibles en texte intégral si vous avez créé votre compte utilisateur. Il vous est maintenant très simple de vous inscrire et / ou de vous loguer directement depuis la page d’accueil.
Dès l’accueil, à côté des rubriques déjà existantes, nous vous proposons maintenant un bulletin de veille « Arrêt sur… ». Celui-ci est une sélection faite par l’équipe à partir de sa veille mensuelle sur les derniers articles parus. « Arrêt sur… » met en avant des articles sur des sujets peu traités en général dans l’actualité ou traités sous un angle original. « Arrêt sur… » est à découvrir chaque mois !
Sur cette même page, vous trouvez aussi nos deux sélections grand public de livres : une sur les soins palliatifs et la fin de vie et une sur le deuil.
Un espace Jeunesse pour les enfants et les parents
Un tout nouvel espace « Jeunesse » est à votre disposition pour vous permettre de trouver facilement des ressources à destination des enfants, des adolescents et des jeunes adultes. Nous allons de 1 à 22 ans ! Ainsi n’hésitez à consulter notre bibliographie sélective Jeunesse classée par âge de livres sur la maladie grave, la fin de vie, la mort et le deuil. Pour vous guider dans vos choix, l’abécédaire vous tend les bras. D’autres ressources telles que des bibliographies, des filmographies, des synthèses documentaires viennent compléter cet espace afin de mieux vous rendre service.
Après ce tour de piste, nous vous invitons à explorer VigiPallia sans compter et à découvrir les nouveautés par vous-mêmes !
VigiPallia vous offre un nouvel espace sur la jeunesse. Un abécédaire, des films, des articles, des livres... et notre bibliographie sélective. Il fallait au moins çà pour mettre à l'honneur cette période de vie.
L'abécédaire met en valeur les livres de la bibliographie sélective. Les textes de chaque lettre ont été rédigés par une psychologue, Selma Rogy et une documentaliste, Caroline Tête pour vous permettre de parler de la mort et du deuil avec les jeunes de manière simple et douce. Les dessins de l'alphabet sont de Barbara Ferraggioli et les dessins d'enfant de Liam Doré-Pautonnier. Nous les remercions pour leur contribution à cet outil.
Dans cet espace, nous mettons aussi en avant deux synthèses documentaires : l'une présente les particularités du deuil à l'adolescence, l'autre les spécificités de la littérature de jeunesse sur les thématiques de la mort. Nous vous offrons également la possibilité d'apercevoir tout ce que VigiPallia peut vous proposer en termes de livres, d'articles et de documentaires sur la thématique.
Cet espace peut encore être amélioré. Alors n'hésitez pas à nous contacter !
Le 01 juillet 2019, le portail de la Banque de données en Santé Publique fermera définitivement ses portes. Quelles suites ?
Après plus de vingt ans d’existence, le portail de la Banque de données en Santé publique (BDSP) fermera le 01 juillet 2019. Créé à l'initiative de la Direction générale de la santé en 1993, il est géré par l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP). La BDSP est un réseau documentaire de coopération pour la mise en ligne de ressources en santé publique, en accès libre, destinées aux étudiants et aux professionnels des secteurs sanitaire et social.
La BDSP propose un ensemble des services :
Durant une période de transition (01 janvier – 30 juin 2019), ces services ne seront plus alimentés, ni mis à jour mais restent accessibles. Des alternatives seront proposées au fur et à mesure sur une page dédiée sur le portail ainsi que le devenir de certaines ressources.
La base documentaire notamment reste interrogeable via le portail avec toutes les fonctionnalités de recherche avancée. Et avec les résultats, il y a toujours la possibilité de transférer les références vers Zotero, de créer des bibliographies, d’accéder aux documents en texte intégral s’ils existent…
Il est vraiment dommage de voir disparaître ce portail de référence, consulté par des milliers d’internautes. Espérons que les alternatives seront rapidement mises en place !
LiSSa, base en littérature scientifique entièrement francophone, qui a vu le jour en 2014, ne cesse de grandir et de s’enrichir. Nous étions partis à sa découverte en 2016. Nous avons souhaité faire un point deux après et nous revenons enthousiasmés de cette nouvelle exploration. Pour découvrir les nouveaux points forts de LiSSa c’est par ici !
LiSSa une base de littérature scientifique francophone qui est devenue une base incontournable pour la recherche d’articles scientifiques !
Depuis ses débuts, LiSSa met la littérature scientifique francophone à l’honneur. Et elle a gardé cette ligne directrice. A ses deux grandes sources des origines, la base MEDLINE via PubMed et l’éditeur Elsevier, se sont notamment ajoutés l’éditeur John Libbey Eurotext, le portail Cairn.info, EDP Sciences, les bases de données Francis et Pascal.
Quelques chiffres pour compléter la description de LiSSa : 1 259 202 articles scientifiques dont 385 000 ont un résumé et 80 000 un lien vers l’article en texte intégral. Autant dire que LiSSa s’impose maintenant dans les bases de données à consulter pour une recherche bibliographique de qualité en français.
Comme promis en 2016, en deux ans, l’interface s’est considérablement enrichie de nouvelles fonctionnalités : à côté du bloc pour poser sa question « à la Google » existe maintenant un onglet « Recherche avancée » pour une recherche plus fine en fonction de critères sélectionnés par l’usager. L’interface s’adapte ainsi à des utilisateurs qui ont des attentes et des niveaux d’expertise différents. L’usager peut aussi se créer un compte pour gérer ses références, se créer des alertes sur ses thématiques de prédilection, exporter ses références sous Zotero ou au format .csv (sous forme de tableau comme Excel), lancer directement sa recherche sur l’interface PubMed… Autant de fonctionnalités dont sont friands les internautes avec une interface qui s’est améliorée du point de vue de la convivialité par rapport à celle de 2016 que nous avions trouvée un peu austère. Aujourd'hui, elle est simple d’utilisation et relativement intuitive tout en étant agréable à l’œil.
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Et pour ceux qui auraient besoin d’accompagnement pour exploiter au mieux LiSSa, plusieurs tutoriels et vidéos sont à disposition pour guider l’usager et répondre à ses interrogations. De plus, un bandeau en page d’accueil permet à l’internaute d’avoir, en direct, des astuces de recherche ou des compléments d’informations rapides sur LiSSa. De quoi se documenter facilement pour en savoir plus et ne pas être perdu. LiSSa s’est vraiment mis à la portée d’usagers au profil varié.
En résumé, LiSSa a répondu à ses promesses et propose maintenant une interface simple et conviviale, permettant des recherches poussées. Un outil à mettre entre toutes les mains !
L’Open Access ou libre accès connaît un succès grandissant. Mais que se cache-t-il derrière ces deux mots ? Qui est partie prenante dans ce mouvement ? A qui et à quoi peut-il servir ? Pour avoir la réponse à toutes ces questions, suivez-nous !
Open Science
L'Open Access représente un des volets de l'Open Science qui vise à partager les savoirs et les connaissances. On différencie :
Nous allons nous pencher plus précisément ici sur l’Open Access.
Open Access… quèsaco ?
Le libre accès aux savoirs constitue aujourd'hui l'un des enjeux majeurs de la société de l'information. Pour répondre à ce challenge, des communautés de chercheurs et des bibliothèques ont développé une stratégie pour rendre facilement accessible les savoirs en mettant en place une politique d'accès libre aux publications de la recherche.
Cela permet ainsi de valoriser ce qui est produit par les universités. Le chercheur est davantage cité, ses travaux sont mieux visibles.
L’Open Access ou « libre accès » ou « accès ouvert » est donc la mise à disposition immédiate et gratuite, sur Internet de publications scientifiques issues de la recherche et de l’enseignement (article, mémoire, thèse, ouvrage) de manière pérenne.
Il y a deux distinctions à faire :
Un mouvement national et international
Le mouvement international de l'Open Access est porté politiquement par la Commission Européenne qui finance des projets. Cette dernière a produit une recommandation en juillet 2012 visant à promouvoir cette approche dans les Etats membres de l'Union. La recommandation de 2012 vient d’être remplacée par celle du 25 avril 2018 dans laquelle la Commission européenne demande aux Etats membres de définir et de mettre en œuvre une politique claire en matière de libre accès aux publications scientifiques et aux données de la recherche issues de la recherche financée par des fonds publics.
Au niveau national la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique promeut cette démarche. En effet, les chercheurs pourront dorénavant mettre en ligne en libre accès les résultats de leurs travaux de recherche financés à plus de 50 % par des fonds publics, après une période d’embargo de six à douze mois. Cette mesure vise à faciliter la libre diffusion de résultats de recherche, diffusion qui était jusqu’ici souvent restreinte et concentrée par les éditeurs de publications scientifiques. En vue d’assurer la compétitivité de la recherche, la fouille numérique de textes et de données ("Text and Data Mining") est aussi autorisée pour les besoins de la recherche publique.
Les différentes voies de l’Open Access
La voie dorée et la voie verte constituent les deux voies de l’Open Access, la première repose sur une démarche éditoriale où la revue rend accessible ses contenus, la seconde repose sur l'action du chercheur qui par un acte individuel donne accès à sa production.
La Voie Dorée
La Voie Dorée ou Gold Open Access est " la publication d'articles dans une revue en libre accès, quel que soit son mode de financement ". Une revue en libre accès est quant à elle une revue " qui répond aux exigences de qualité des articles par la présence d'un comité de lecture, mais qui a un mode de financement permettant une diffusion aussi large que possible, sans restriction d'accès et d'utilisation ".
(Source : INIST, Open Access).
Le modèle économique de la Voie Dorée est un renversement du modèle traditionnel de l'édition. On passe du modèle lecteur-payeur, où le lecteur paie par les abonnements, au modèle auteur-payeur où l'auteur (ou son institution) devient payeur. Le financement intervient donc en amont de la publication, les coûts éditoriaux sont majoritairement assumés par l'institution de l'auteur ou par un fonds de financement de la recherche.
La Voie Dorée est aujourd'hui utilisée par certains éditeurs commerciaux, qui pratiquent des frais de publication " article processing charge " (APC) prohibitifs, dévoyant ainsi l'idée même à la source de cette démarche. On distingue donc au sein de la Voie Dorée, les revues pratiquant des tarifs nuls ou raisonnables de ceux pratiquant des tarifs élevés.
La Voie Dorée peut concerner différents cas de figures :
Des outils de recherche tels que les répertoires de revues DOAJ (Directory of Open Access Journals) permettent de trouver des revues en libre-accès. Les sciences humaines et sociales en tant que telles sont également concernées par des plateformes de revues en libre-accès: Erudit, Open Edition Journals.
La Voie verte
La Voie Verte ou Green Open Access est définie comme l’" auto-archivage par les chercheurs ou l'archivage par une tierce personne des documents dans des archives électroniques ouvertes ".
(Source : INIST, Open Access)
Une archive ouverte est un dépôt virtuel (réservoir) où sont déposées des publications, sous forme électronique, issues de la recherche scientifique et de l’enseignement et dont l’accès est libre et gratuit. Elle peut être universitaire (ex. Archive ouverte Paris Descartes), européenne (ex. OpenAIRE pour l’Europe), nationale (HAL –Hyper Articles - pour la France) ou disciplinaire (ex. PubMedCentral en Sciences de la vie et médecine). Leur but est d'identifier, valoriser, promouvoir et suivre la production scientifique des chercheurs. Il n’existe pas encore d’archive ouverte spécifique aux soins palliatifs.
Il faut retenir que rien n'est possible sans l'adhésion et l'action volontaire des chercheurs ; producteurs et principaux utilisateurs de ces savoirs.
En conclusion
Ce mouvement de l’Open Access favorise donc les avancées de la recherche et la réappropriation des savoirs par ceux qui font la recherche. Il constitue ainsi un pilier des progrès de la science en facilitant son accès à tous. L’Open Access vit grâce à tous ceux qui s’y impliquent, quel que soit leur métier et leurs rôles dans le processus.
Maintenant que vous en savez plus, n’hésitez donc pas à participer ou à vous investir pour la promotion de l’Open Access lors de l’Open Access Week du 22 au 28 octobre prochains !
Sources :
Open Access, pour une science accessible à tous :
https://www.biblio.univ-evry.fr/expos/oaweek2014/
Open Access France
https://openaccess.couperin.org/
Plus simple, plus rapide : découvrez comment vous inscrire ou vous connecter en direct sur VigiPallia…
Inscription
Vous en avez rêvé, nous l’avons fait ! Vous pouvez maintenant vous inscrire directement depuis la page d’accueil de VigiPallia, le portail documentaire sur les soins palliatifs, la fin de vie, l’accompagnement, la mort et le deuil. Un identifiant (ou login), votre adresse mail, un mot de passe et le tour est joué. En deux temps trois mouvements vous voilà inscrit sur le portail documentaire. Vous accédez alors à de multiples fonctionnalités, dont l’accès aux documents en texte intégral libres de droit et à votre espace personnel et personnalisable.
Connexion
Ensuite, rien de plus simple : lors de vos visites suivantes, vous mettez votre login, votre mot de passe, un clic sur « OK » et vous êtes déjà en train de naviguer au sein de votre espace utilisateur.
Ce module vous permet ainsi d’accéder plus rapidement aux documents en texte intégral de la base de données bibliographique Palli@Doc (8% des documents, principalement des mémoires et thèses), de vous abonner aux alertes sur des grandes thématiques (Démarche palliative, Sédation, Directives anticipées…), d'enregistrer vos recherches et vos références.
Déconnexion
Pour vous déconnecter, cliquez « Déconnexion » dans « Espace utilisateur » ou votre session se fermera d’elle-même au bout de plusieurs heures d’inactivité.
Autant de procédures que vous avez sûrement l’habitude de pratiquer sur d’autres sites. Nous espérons que cette nouvelle possibilité facilitera votre navigation sur VigiPallia et vous permettra d’optimiser vos recherches !
N’hésitez pas à nous faire vos retours sur documentation(at)spfv.fr . A vos claviers !
Unique en France, l’Atlas national des soins palliatifs et de la fin de vie est né en janvier 2018 après des mois de travaux. Partons à la découverte de la genèse de cet outil précieux pour l’ensemble des acteurs qui s’intéressent à la question des soins palliatifs et de la fin de vie…
L’Atlas national sur les soins palliatifs et la fin de vie est une première en France dans les domaines qu’il traite. Ce document rassemble des données, jusque-là disparates, et les croise, permettant de mettre en évidence le paysage en matière d’offre et de besoins en soins palliatifs et fin de vie en France.
Il répond au constat d’absence d’outil rassemblant l’ensemble des données produites en France sur ce sujet. L’objectif premier a donc été d’identifier les données existantes et de les rassembler de manière à pouvoir les organiser et les rendre accessibles, visibles et claires au sein d’un seul et même document. L’Atlas a également pour ambition de fournir et de mettre à jour au niveau national et régional des données qui soient fiables et exhaustives sur le développement des soins palliatifs. Il est ainsi prévu qu’une nouvelle édition voie le jour tous les deux ans.
L’Atlas est organisé en trois grandes parties : la première porte sur le contexte du projet et la méthodologie employée, la deuxième sur des focus thématiques (EHPAD, dépendance, formation recherche…) et la dernière rassemble les profils en matière d’offres de soins et de besoins de chaque région. Un profil national sur feuillet volant permet de comparer facilement la situation d’une région par rapport à celle nationale.
L’Atlas est ainsi un outil unique et pratique pour ceux qui souhaitent avoir des données françaises fiables et pertinentes sur le sujet.
Pour en savoir plus sur ce projet d’envergure, nous sommes allés à la rencontre d’Alice Ravanello, une des principales auteures de l’Atlas avec Laureen Rotelli-Bihet.
VigiPallia : Bonjour Alice, pouvez-vous vous présenter rapidement pour nos lecteurs ?
Je suis issue d'une formation en sciences humaines et sociales et ai occupé un poste de chargée d'études pendant 4 ans à l'Observatoire national de la fin de vie (ONFV) qui a ensuite fusionné avec le Centre national de ressources Soin Palliatif pour devenir le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV). A l'ONFV, j'ai principalement travaillé sur les questions de précarités en fin de vie et de la fin de vie en pédiatrie. Suite à la création du CNSPFV, l'activité d'enquête a été reléguée au second plan et j'ai pu, avec Laureen Rotelli-Bihet, me consacrer à l'élaboration et à la réalisation du projet de l'Atlas.
V : Qu'est-ce qui vous a particulièrement motivée dans ce projet innovant d'un Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France ? Quel effet cela vous a-t-il fait de savoir que c'était un projet pionnier ?
AR : A l'ONFV, mon travail consistait principalement à collecter et à traiter des données concernant la fin de vie, aucun outil rassemblant les données disponibles sur le sujet n'existait alors et nous passions beaucoup de temps à les chercher et à les confronter.
Nous étions convaincues de l'utilité de l'Atlas par notre propre expérience. Nous étions vraiment enthousiastes de créer un outil qui trouverait son utilité aussi bien auprès des chercheurs qu'auprès des organes administratifs et politiques aux niveaux régional et national.
Nous savions que cette première version serait certainement incomplète et que de nombreuses autres thématiques méritaient d'être abordées. L'idée était avant tout de lancer le processus en réunissant les principaux producteurs de données pour travailler ensemble à l'élaboration d'une première édition en ayant en tête qu'elle aurait vocation a être rééditée et complétée. Donner naissance à un tel projet nous a beaucoup motivées, d'autant plus que nous sentions que notre enthousiasme était partagé aussi bien avec nos partenaires qu'avec les différents acteurs des soins palliatifs et de la fin de vie.
V : à quels niveaux et sur quels aspects êtes-vous intervenue ?
AR : Avec Laureen, nous sommes intervenues à tous les niveaux du projet, de sa conception à son élaboration. Nous avons commencé par réunir les principaux producteurs de données sur le sujet au sein d'un comité de pilotage (ATIH, DREES, CNAM…). Nous avons travaillé avec eux à la définition du contenu de l'Atlas, à la méthodologie à employer, au choix des données ainsi qu'à la manière de les présenter.
Parallèlement au travail sur le contenu, nous avons également travaillé sur la forme, mise en forme graphique, cartographies et maquettage du document. Quand on se lance dans un tel projet, il est vraiment appréciable de garder la main à toutes les étapes de sa réalisation.
V : quelles ont été les difficultés rencontrées ?
AR : Le travail qui a été le plus long et le plus fastidieux a été de repérer et de récolter les données existantes. On se perdait souvent au milieu de toutes les bases de données disponibles en ligne, on pouvait trouver le même type de données sur des sites différents, des résultats différents pour un même type de données. Il a donc fallu repérer, trier, classer, choisir les bases de données les plus récentes et les plus fiables.
Mais c'est justement du fait de ces difficultés que l'Atlas nous semblait indispensable. Maintenant qu’il existe, cela facilite l’accès aux données sur les soins palliatifs et la fin de vie.
V : Combien de temps a-t-il fallu pour construire l'Atlas ? Qu'avez-vous pensé la première fois que vous l'avez tenu fini ?
La création d'un Atlas avait déjà été envisagée du temps de l'ONFV mais il était nécessaire d'y travailler quasiment à plein temps. Nous avons donc lancé ce projet lors de la création du CNSPFV en 2016, en nous donnant une échéance d'un an pour le mettre sur pied. L’Atlas a vu le jour en janvier 2018.
Après une si longue période de gestation, nous étions vraiment heureuses de voir le résultat final et de pouvoir le partager avec l'ensemble des personnes qui se sont investies dans ce projet.
Maintenant que vous en savez plus sur la construction de l’Atlas, n’hésitez pas à aller le découvrir !
Toute personne qui s’est confrontée à une recherche documentaire sait que rester informer n’est pas évident. VigiPallia vous propose un nouveau service d’alertes pour vous faciliter la tâche… Intéressé ?
Zotero, outil de gestion de références bibliographiques, plein de ressources avec de nouvelles fonctionnalités grâce à sa version 5.0. A découvrir au plus vite !
Dans le cadre de leurs travaux de fin d’étude, les étudiants insèrent dans leur mémoire ou leur thèse une bibliographie. Rappelons que cette dernière « est une liste de références ou de notices bibliographiques classées selon certains critères pour permettre le repérage des documents référencés ». 1 L’objectif est de signaler aux lecteurs les références des ressources utilisées pour réaliser un travail ou de faire un état de l’art d’un sujet sur une période définie. Ces références doivent être présentées en respectant certaines règles et notamment celle du style définies au sein de normes précises (telles Vancouver, Chicago, etc. ).
Zotero s’installe facilement sur son ordinateur, il suffit de télécharger le logiciel et son connecteur (il permet de lier le navigateur à Zotero).
Zotero est compatible avec les navigateurs Firefox, Chrome notamment. Un raccourci s’affiche ensuite sur le bureau.
L’interface, divisée en 3 parties, est claire, intuitive, aérée, avec une présentation à la « Windows », des dossiers s’affichant à gauche de l’écran et une barre d’outils en haut de l’écran. Des « collections » et « sous-collections » correspondant aux thématiques de recherche peuvent être créés dans « Ma bibliothèque ». Elles seront alimentées au fur et à mesure par la collecte des références bibliographiques par l’étudiant.
Cette collecte des références s’effectue de plusieurs façons, soit à partir d’un site web compatible avec Zotero ou d’une page web (icône jaune en haut à droite de l’écran / icône page grise) ; d’un ISBN (International Standard Book Number)), d’un DOI (Digital Object Identifier) ou d’un PMID (PubMed Identifier) avec l’icône ou par la fonction « Export ». L’étudiant aura à familiariser avec ces trois modes de collecte mais enregistrera ainsi un grand nombre de références de différents types de documents de façon rapide et automatisée. Il peut arriver que certains sites ne soient pas « zoterisables », il faut alors ajouter manuellement ses références, ce qui prendra évidemment un peu plus de temps.
A vos bibliographies !
1 D’après : Comment rédiger une bibliographie / Arlette Boulogne, avec la collaboration de Sylvie Dalbin. – Paris : ADBS, Nathan Université, 2002. – 128 p.
Si la rentrée scolaire est loin derrière nous, les premières recherches documentaires pour les différents travaux à rendre se profilent… Et si on vous montrait comment My NCBI vous aide à gérer vos recherches et votre veille sur PubMed ! |
My NCBI est un service de PubMed qui permet de sauvegarder des recherches et de faire de la veille. Il range les références que l’on souhaite conserver. A chaque utilisation, il relance les équations de recherche archivées. Etant intégré à l’interface PubMed, il a l’avantage d’être accessible à partir de n’importe quelle machine, après identification de l’utilisateur. En effet, la création gratuite d’un compte My NCBI est nécessaire pour accéder à ce service. Une fois le compte utilisateur créé, l’activation du service « My NCBI » affiche un tableau de bord de l’activité.
Dans « Saved Searches » est indiqué, pour chaque équation sauvegardée, le nombre de références nouvelles depuis votre dernière visite. Un clic sur ce nombre affiche ces références dans PubMed et remet le compteur à zéro.
Pour enregistrer une équation de recherche :
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Le système offre le choix entre consulter les résultats dans « Saved Searches » régulièrement ou demander à ce que les résultats de la veille soient envoyés dans sa boîte aux lettres.
Le rangement des références à conserver est simple.
Une sélection de filtres parmi les différentes catégories est possible sans toutefois dépasser le nombre de 15 filtres. La plus grande partie de ces filtres sont affichés judicieusement dans la partie gauche de la page de résultats.
MyNCBI n’est, bien sûr, pas le seul outil à stocker des références et à faire de la veille à partir d’équations de recherche. Il entre en concurrence avec les gestionnaires de références pour le stockage et les fils RSS pour la veille. Cependant, il reste un excellent moyen de gérer l’intégralité de son activité sur l’interface PubMed.
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Vous êtes étudiant, vous recherchez et souhaitez consulter en ligne un fonds unique de mémoires et de thèses sur la fin de vie, les soins palliatifs, la mort ou le deuil. Ne cherchez plus, vous êtes au bon endroit ! |
Avec la rentrée commence à se profiler la rédaction de votre mémoire ou de votre thèse. Mais avant, la recherche de ressources documentaires vous amènera sans doute à contacter le Pôle Veille et Documentation du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV). Il possède de nombreux documents : ouvrages, articles, films, actes de congrès, contributions de congrès. Les mémoires et thèses font également partie des ressources proposées par le Pôle. Celles-ci peuvent représenter une aide dans la préparation de votre travail de fin d’étude. Que peut vous apporter le fonds des mémoires et thèses du CNSPFV dans votre travail et comment les consulter ? Suivez le guide…
Un fonds unique de mémoires et thèses en France
La base de données Palli@Doc du pôle Veille et Documentation recense 1 570 mémoires et thèses sur les thématiques suivantes :
Ce fonds unique en France recense des documents qui viennent de diverses disciplines : médecine, droit, sciences humaines et sociales notamment.
Cette richesse, cette diversité et pluridisciplinarité du fonds des mémoires et thèses vous permet, entre autres :
70 % des mémoires et thèses consultables en ligne gratuitement sur VigiPallia
Quelques clics pour accéder au texte intégral des mémoires et thèses sur VigiPallia
L’accès au texte intégral des documents est gratuit sur inscription.
Pour cela il faut se connecter sur le site du CNSPFV avec ses identifiant et mot de passe. Si vous n’en avez pas, inscrivez-vous en ligne sur le site du CNSPFV, c’est simple et gratuit.
Ensuite, aller sur le portail documentaire VigiPallia et interrogez la base de données Palli@Doc. La recherche peut se faire par mots clés, par auteur. N’hésitez pas à vous servir de l’index.
Lorsque la liste des références s’affiche, cliquez sur l’icône . Et voilà, vous avez accès au document !
Vous pouvez aussi consulter la liste des mémoires et thèses numérisés à l’adresse suivante : Mémoires et thèses numérisés
L’envoi de votre mémoire/thèse au CNSPFV
Si vous souhaitez que votre travail soit valorisé dans notre base de données Palli@Doc, envoyez-nous votre mémoire/thèse. La seule condition est que votre travail ait été validé par un jury. Vous participerez ainsi à cette démarche de grande envergure.
Voici donc la marche à suivre :
Envoyer par mail votre mémoire/thèse au format « .doc » ou « .pdf » à :
documentation@spfv.fr ou compléter le formulaire de contact qui est sur le portail documentaire VigiPallia.
Pour que le texte intégral du document soit proposé en ligne, il faut que vous remplissiez le contrat de diffusion que le Pôle Veille et Documentation vous aura envoyé ou que vous pouvez télécharger.
Pour toute question, un seul réflexe :
Mail : documentation@spfv.fr
Téléphone : 01 53 72 33 10
Bonne rentrée à tous !
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Le site de Respal’dOc, réseau national de documentation en soins palliatifs et fin de vie, vient d’ouvrir. Venez vite le découvrir pour tout savoir sur le réseau ! |
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A l'occasion du 17ème congrès de la SFAP, Société française d'accompagnement et de soins palliatifs, nous vous proposons des ressources variées (bibliographies, films...) pour approfondir votre réflexion. N'hésitez pas à venir les consulter avant et pendant le Congrès !! |
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S’informer et se former est indispensable dans sa pratique professionnelle… encore faut-il savoir de quoi parle-t-on et comment faire… VigiPallia vous propose des pistes de réflexions. |
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Les premiers articles de la revue Jalmalv sont en ligne sur VigiPallia ! |