Le Livre des morts égyptien est l'un des textes les plus anciens de l'histoire. Il est constitué d'un ensemble d'hymnes, de prières et de formules magiques que les anciens Egyptiens disposaient auprès de leurs morts, afin de les accompagner dans leur "voyage" vers l'Au-delà. Cette édition est illustrée de l'intégralité des images du papyrus du Livre des Morts d'Ani, scribe de l'ancienne Egypte et s'appuie sur le texte du célèbre égyptologue Ernest-Wallis Budge.
Adaptant son podcast consacré à la mort, l'auteure brise les tabous autour de la mort, du deuil et des rites funéraires en revenant sur les croyances, les peurs et les fantasmes qui les entourent, dans le monde et à travers l'histoire.
Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous passons de vie à trépas ? Pourquoi son activité persiste-t-elle parfois ? Et qu'est-ce que mourir, au fond ? Aussi étrange que cela paraisse, les frontières de la mort restent mal définies. Et pour cause : depuis la "résurrection" d'une pendue en 1650 et les électrisations de cadavres menées par Galvani, elles n'ont cessé d'être repoussées. Aujourd'hui, les nouveaux docteurs Frankenstein envisageraient même de greffer un corps pour prolonger la vie...
Après avoir lui-même frôlé la mort, l'auteur s'est passionné pour cette épopée scientifique. D'une plume acérée au contact des archives, il retrace l'histoire des physiologistes et des médecins qui ont pavé la voie aux découvertes actuelles. De laboratoires en hôpitaux, il nous conduit à la rencontre de ces morts au coeur battant, de cet alpiniste, indemne après neuf heures de réanimation cardiaque, de ces cerveaux sortis de leur crâne et toujours actifs, sans oublier les "revenants" d'une expérience de mort imminente (EMI).
Un récit époustouflant qui questionne notre condition humaine.
[Résumé éditeur]
OBJECTIVE: Palliative care providers may face questions from patients and relatives regarding the heritability of cancers. Implications of such discussions for providers have been little explored. This study aimed to gather palliative care providers' views on their main needs, roles, and ethical concerns regarding cancer family history discussions.
METHOD: The palliative care providers who participated in the 2015 and 2017 annual meetings of the Quebec Palliative Care Association were approached to complete a web-based questionnaire. Study participants answered the questionnaire between November 2016 and July 2017. They were asked to identify the most facilitating factor for cancer family history discussions, as well as their most important knowledge needs, potential role, and ethical concerns. Descriptive analyses were conducted.
RESULTS: Ninety-four palliative care providers answered the questionnaire. Access to specialized resources to obtain information and protocols or guidelines were considered the most facilitating factors for cancer family history discussions by 32% and 20% of providers, respectively. Knowledge of hereditary cancers was the most relevant educational need for 53%. Thirty-eight per cent considered essential to be informed about their rights and duties regarding cancer family history discussions. Being attentive to patients' concerns and referring families to appropriate resources were identified as the most relevant roles for palliative care providers by 47% and 34% of respondents, respectively. Fifty-eight per cent agreed that cancer family history discussions should be initiated only if beneficial to family members.
SIGNIFICANCE OF RESULTS: Education on hereditary cancers made consensus among palliative care providers as the most important knowledge need regarding discussing cancer family history at the end of life. Nonetheless, other less commonly expressed needs, including access to genetics specialists, protocols, or guidelines, and awareness of provider rights and duties concerning such discussions, deserve attention. Answering providers' needs might help optimize cancer predisposition management in palliative care.
Le traitement contemporain de la mort est examiné sous l’angle de la psychanalyse à travers l’étude de travaux d’historiens, de philosophes ou d’écrivains, de témoignages personnels, de discours et de pratiques. Une des questions centrales porte sur la façon dont les sujets, dans une époque marquée par l’érosion du vivre-ensemble, inventent une solution personnelle pour composer avec la perte.
Les connaissances anciennes et nouvelles de la notion d'éternité sont regroupées dans cette BD très concise et très claire permettant de comprendre la recherche actuelle et les enjeux philosophiques des choix de recherche par rapport à la mort.
En Gaule, les rites funéraires comportent assez régulièrement des dépôts d’offrandes. Il s’agit principalement de vases, d’amphores, d’ossements animaux et de divers ustensiles en métal. Beaucoup de ces vestiges sont en rapport avec la consommation de boissons, vin ou cervoise, et de divers aliments, animaux ou végétaux. Cette présentation est plus particulièrement consacrée au partage des viandes entre défunt, bûcher et banquet funéraire, sachant que cette pratique est sans doute réservée à une élite.
In this article Cruse Life President Colin Murray Parkes describes the early days of Cruse and how pioneers brought about the science of the care of the dying and bereaved, tracing the development of grief counselling and the body of Cruse volunteers who provide today’s invaluable work.
Current efforts to legalize medical aid-in-dying in this country follow a half century of remarkable legal developments regarding when, how, and on whose terms to intervene to prevent death and extend life in critically and terminally ill patients. The starting point-which I call the first stage along the path-was the creation in the two decades following World War II of powerful means of keeping very ill, and typically unconscious, patients alive. The second stage began in the late 1960s as physicians (and then others in society) began to grapple with the consequences of maintaining such patients on life-support indefinitely. Over five decades, judicial decisions, followed by implementing statutes and regulations, transformed legal rights and medical practices. Are the current developments-which center on legalizing medical aid-in-dying-a third stage along the same path, or do the striking differences between the issues raised about life-sustaining treatment and euthanasia suggest that they are separate? What lessons might those proceeding along the aid-in-dying path take from the development of the other path, and if the two paths are still distinct today, might they merge in the future?
The question of a physician's involvement in aid in dying (or "assisted suicide") is being debated across the country. This article adopts no one position because its authors hold contrasting views. It aims instead to articulate the strongest arguments in favor of aid in dying and the strongest arguments opposed. It also addresses relevant terminology and reviews the history of its legalization in the United States.
OBJECTIVE: Euthanasia has been considered unethical for most of the history of medicine. Recently it has been legalised in some countries, including parts of Australasia. We describe the recent history of euthanasia, paying attention to the extension of criteria that impact on the poor, elderly and vulnerable members of society in countries that currently have legalised this. In four of the five countries where euthanasia is legalised, there have been extensions of its criteria, either by revision of legislation or changes in practice.
CONCLUSIONS: We suggest that this dynamic can be halted by international agreements of medical societies to shun involvement in euthanasia, as has been the case with other legal interventions that stigmatise. We may, as we have in the past, need to work collectively to meet this ethical challenge.
Conquêtes et guerres sont des constantes de l’humanité. Les hommes se battent, se tuent, et après ? On enterre les morts, les survivants rentrent chez eux, mais certains ne sont pas morts et ne rentrent pas. Que sont-ils devenus ? Ils ont disparu et nul ne sait ce qu’ils sont devenus. Leur sort devient un souci pour la société, un chagrin pour leurs proches et un problème juridique en ce qui concerne leur famille, leurs biens, leurs créances. Rome a constitué très tôt dans sa très longue histoire, une des plus importantes armées du monde et a du faire face à des disparitions inexpliquées et répondre aux questions juridiques que cet état de fait posait. À sa suite, l’Histoire du Droit a conservé les réponses données pour les siècles qui suivirent, jusqu’à nos jours où des personnes par milliers, par millions, continuent à s’absenter, à disparaître volontairement ou non, partout dans le monde.
Ce livre présente les réalités de la mort aux XIVe et XVe siècles, abordant les coutumes funèbres, le cérémonial funéraire et les représentations macabres. Il aborde également une réflexion sur la signification des gestes et des discours autour de la mort.
Between the years 1500 and 1700, mortality was higher and exposure to death is greater than in the modern day. Through analysis of primary texts from the chosen period, we explored the principles behind the care of the dying in the context of medicine, spirituality, and society. Results showed that a “holy death” was a cultural norm and medicine was subsidiary: hope was for the salvation of the soul, not the body. This was part of an approach that focused on symptom relief, irrespective of disease classification, demonstrating an early holistic approach to death and dying.
L'histoire est l'étude du rapport entre l'homme et le temps ou, plus précisément, le rapport entre les sociétés et la durée. Depuis plus de soixante ans, je suis donc professionnellement confronté au temps. Depuis plus longtemps, peut-être, parce que si l'histoire m'attirait dans ma jeunesse, c'est sans doute parce que déjà le temps m'obsédait : le temps de la vie, la vie hors du temps. Forcément, ce temps qu'étudient les historiens est un temps passé, qui a laissé des traces. Pour comprendre les vivants, l'historien fréquente inévitablement les morts.
[1er paragraphe]
Cet article vise à présenter la culture philanthropique en exposant brièvement son histoire et sa situation au Québec, ainsi que ses principales caractéristiques. Nous mettons de l'avant des manifestations concrètes de cette culture en prenant appui sur la Maison Michel-Sarrazin, où s'actualise le don philanthropique, et l'Institut Mallet, qui a pour mission son avancement.
Le propos s'interrogera sur les avancées de la recherche au service de l'autonomie de l'homme, aussi handicapé soit-il. En entrant par la porte de l'art, il s'agira, dans un premier temps, d'appréhender l'histoire du handicap par ses représentations artistiques. Puis, par le filtre du 7e art, sera examiné l'impact du développement de la science sur la poursuite de l'écriture de l'histoire du handicap.
Historiquement et étymologiquement, euthanasie n'est pas un mot grec classique. Les grecs avaient forgé un adverbe, un verbe puis un substantif qui signifiaient que la mort était douce ou belle, mais ils ne leur donnaient pas le même sens assez restrictif qu'on lui donne aujourd'hui, avec intervention d'un tiers. Pourtant, l'Antiquité a bien connu le suicide sous la forme d'une euthanasie. Puis une longue période interdit et condamne sans appel le suicide comme l'euthanasie et les religions juives, chrétiennes et musulmanes partagent toutes le respect absolu de la vie humaine, créée par Dieu. Il lui faut attendre le siècle des Lumières pour voir ressurgir le mot deuthanasie et le XIXe siècle pour que la médecine et les mentalités évoluent. Ce n'est qu'au XXe siècle que l'on osera enfin se (re)poser la question du libre choix de la mort pour la personne concernée ou pour son entourage quand elle ne peut plus s'exprimer, mais avec d'infinies précautions que seul le vocabulaire le plus explicite peut traduire. Aujourd'hui, les pays légifèrent, les uns après les autres, sur le sujet de l'euthanasie, le plus souvent sous la pression de l'opinion publique et des interrogations individuelles et sociologiques. Ainsi se fait jour la diversité des législations et des positions religieuses, pour la plupart inchangées depuis des siècles, mais qui témoignent toutes du caractère toujours infiniment délicat de l'euthanasie. Les êtres humains veulent bien mourir, mais de mort douce !
Des contributions retracent l'histoire des sépultures, des monuments commémoratifs et des rites funéraires de la Première Guerre Mondiale en France et en Belgique, évoquent leur classement au patrimoine mondial de l'Unesco.