Disaster Falls : le nom d’un lieu perdu – des rapides sur la Green River entre l’Utah et le Colorado. Mais le nom, aussi, d’un événement tragique. A l’été 2008, lors d’un voyage organisé, le kayak dans lequel Stéphane Gerson naviguait avec son fils Owen chavira dans ces eaux froides. Après trois heures de recherches, on retira de l’eau le corps d’Owen. Il avait huit ans.
Au croisement du récit, de la chronique et de l’enquête, Disaster Falls entretisse les émotions du père, l’analyse de l’historien et la quête de sens. L’histoire hante le livre, que ce soit celle de ces rapides depuis leur découverte en 1869 ; celle de l’expérience du deuil parental (Shakespeare, Mallarmé, Hugo...) ou celle de catastrophes collectives qui, de la Shoah au 11-Septembre 2001, interfèrent également dans ce désastre familial.
Les derniers chapitres de Disaster Falls s’ouvrent à une autre vision de la mort. Deux ans après l’accident, le père de Stéphane Gerson, atteint d’un cancer inopérable, opte pour l’euthanasie en Belgique. Après avoir perdu un fils, l’auteur accompagne maintenant les derniers jours de son père. Autre filiation, autre mort – une mort acceptée, apaisée, faite sienne. "J’étais un vivant entre deux disparus."
[Résumé éditeur]
Clémence Rochefort témoigne de son deuil suite au décès de son célèbre père, Jean Rochefort. La gentillesse, la sincérité et la célébrité de l'acteur laissent sa fille dans un deuil où elle doit gérer non seulement la douleur de la perte mais aussi les doutes : comment être digne de lui ? De quelle manière continuer à vivre, sans être hantée par les souvenirs mais sans pour autant oublier ? Comment trouver un compagnon de vie, une présence masculine qui prenne, en quelque sorte, la suite ? De quelle manière, se servir de sa transmission ? Que reste-t-il lorsqu'un tel père disparait ?
André, un vieil homme irascible, tente de lutter contre la maladie d'Alzheimer. Hanté par des souvenirs qui s'effilochent, il reçoit le soutien de sa fille Anne, désemparée par son caractère et sa condition.
Vingt ans après la mort de son père alors qu'il n'était qu'un enfant, Théo replonge dans ses origines et dans son passé, imaginant la vie de personnes qui sont, de près ou de loin, connectées à son présent.
BACKGROUND: Mothers and fathers are severely challenged when providing care for their terminally ill child at end of life. Caregiving needs have been studied predominantly in mothers. Differences in caregiving needs between mothers and fathers during their child's end of life have not, however, been explored so far. This knowledge is of importance to best meet individual parental needs in paediatric end-of-life care.
METHODS: Secondary analysis of a quantitative survey on parental needs during their child's last 4 weeks of life, collected in the Swiss multicentre "Paediatric End-of-Life Care Needs" (PELICAN) study. Caregiving needs of mothers and fathers (parental dyad) who had lost a child due to a cardiological, neurological or oncological disease or during the neonatal period in the years 2011-2012 were retrospectively assessed using a questionnaire representing six evidence-based quality domains of paediatric palliative and end-of-life care.
RESULTS: Seventy-eight parental dyads were included in this analysis. Differences between mothers and fathers were mostly found around needs to be supported as a family. In all, 28 out of 34 needs-related questionnaire items were scored higher by mothers than by fathers, indicating higher importance for that need to be met. The results indicate that these differences might relate to different caregiving roles and gender-specific coping strategies.
CONCLUSIONS: To best meet parental needs in paediatric end-of-life care, particular attention should be paid to both mothers and fathers and their specific caregiving roles, as differences in these roles might influence their needs in this exceptional situation. Therefore, healthcare professionals should identify how parental dyads mutually navigate care for their sick child to best meet their needs in support. Additionally, mothers and fathers should be supported in their individual coping strategies.
Automne 1977 : Harry, trente-quatre ans, meurt dans des circonstances tragiques, laissant derrière lui sa fille de quinze mois. Avril 2019 : celle-ci rencontre une femme qui a connu Harry enfant, pendant la guerre d’Algérie. Se déploie alors le roman de ce père amoureux des étoiles, issu d’une grande lignée de médecins. Exilés d’Algérie au moment de l’indépendance, ils rebâtissent un empire médical en France. Mais les prémices du désastre se nichent au coeur même de la gloire. Harry croise la route d’une femme à la beauté incendiaire. Leur passion fera voler en éclats les reliques d’un royaume où l’argent coule à flots. À l’autre bout de cette légende noire, la personne qui a écrit ce livre raconte avec férocité et drôlerie une enfance hantée par le deuil, et dévoile comment, à l’image de son père, elle faillit être engloutie à son tour.
Roman du crépuscule d’un monde, de l’épreuve de nos deuils et d’une maladie qui fut une damnation avant d’être une chance, Saturne est aussi une grande histoire d’amour : celle d’une enfant qui aurait dû mourir, mais
qui est devenue écrivain parce que, une nuit, elle en avait fait la promesse au fantôme de son père.
[Résumé éditeur]
Une fratrie de trois enfants (5, 8 et 9 ans) dialogue dans sa chambre de ce qu'elle vit. Les enfants sont orphelins de père, leur mère est malheureuse et le grand frère veut aller observer la nuit des étoiles l'été prochain. Sur plusieurs mois, leur relation, leurs dialogues montrent la surmontée du deuil.
Fathers are under-represented in pediatric palliative care research despite frequently playing a key role in the lives of their children. The purpose of this study was to identify factors that affected paternal study invitation and participation. A secondary mixed-methods evaluation design guided examination of interview and focus group data as well as field notes from a qualitative study that examined the experiences and support needs of fathers of children with a life-limiting illness. Facilitators of paternal participation in the study consisted of: fathers' desire to gain from study participation either for themselves or others, perception of the study's importance, sense of appreciation for the study's focus on fathers and an established relationship with recruiting health care providers. Barriers to study participation included: recruiting health care providers' appraisal of fathers' lack of well-being, bereaved fathers' self-reported poor coping and the inability to locate and contact fathers, particularly after a child's death. Strategies for improving the engagement of fathers into research entailed: educating recruitment personnel, designing "father-focused" studies, communicating the value of the research to recruitment personnel and potential participants, and ensuring that child health records are accurate and include fathers' contact information.
La nuit où son père est mort, Régina a cru que son monde s'effondrait et qu'elle ne pourrait vivre sans lui. Mais elle va se laisser entraîner dans un étrange périple qui changera tout. Sous forme de parcours initiatique, Le grand voyage de Régina Fever est un conte plein de douceur et de tendresse sur le deuil et l'acceptation de la mort.
Sur les bords du Loch Ness, Willy, un jeune Ecossais, tente de composer une complainte pour rendre hommage à son père. Pourtant, il n'est pas très doué et les sons qui s'échappent de sa cornemuse n'ont rien de mélodieux. Sa pauvreté et ses piètres qualités de musicien font aussi de lui le souffre-douleur des enfants du village. Mais un matin, alors qu'il se désespère, un cygne s'approche...
Le père d'Olivia, 10 ans, est malade. Atteint d'une maladie neurodégénérative, il ne peut plus monter les escaliers et est installé en bas, jusqu'au moment où il devra être hospitalisé et où il décidera de ne plus lutter. A travers le regard d'Olivia, heureuse d'être entourée de tous les siens et de son chat, entre les larmes et les rires, nous suivons le quotidien de la famille confrontée à la maladie et à la fin de vie.
Et si, en trois minutes d’une conversation téléphonique, un de vos parents gravement malade vous annonçait l’inimaginable ? Seriez-vous prêt à vous effacer pour l’accompagner vers sa liberté finale et profiter d’ultimes moments ensemble ou tenteriez-vous de le convaincre du contraire au risque de ne pas respecter sa dernière volonté ? Entre compréhension, confidences et dernières leçons de vie, découvrez l’histoire touchante et déchirante d’un père haut en couleurs et de sa fille médecin…
D’une plume sincère et émouvante, Elena Aeschlimann évoque avec pudeur le suicide médicalement assisté.
[Extrait présentation éditeur]
OBJECTIVE: To report on research conducted on men's experiences of grief and loss following stillbirth and neonatal death in high-income, Western countries.
DESIGN: This review was guided by the following research questions: 1. The impact of perinatal death for men 2. The meaning of the loss for a father's sense of identity 3. The extent to which men were able to express grief while supporting their partners and, 4. how men's experience of grief was mediated by the support and care received by health professionals.
DATA SOURCES: We searched the following databases: Medline; PsychINFO; CINAHL to identify relevant articles published from the year 2000 onwards. The searches were run between 1/04/2018 and 8/4/2018.
REVIEW METHODS: A scoping review was conducted of nursing, psychological, medical and social science databases using these key words: fathers' grief, men's grief, perinatal loss and death, stillbirth and neonatal death.
RESULTS: Studies indicated that men reported less intense and enduring levels of psychological outcomes than women but were more likely to engage in avoidance and coping behaviours such as increased alcohol consumption. Men felt that their role was primarily as a 'supportive partner' and that they were overlooked by health professionals.
CONCLUSIONS: Further research is needed on men's experience of grief following perinatal death, especially on their physical and mental well-being.
IMPACT: This review addressed the problem of the lack of knowledge around paternal needs following perinatal death and highlighted areas which researchers could usefully investigate with the eventual aim of improving care for fathers.
BACKGROUND: Although perinatal deaths are still a common pregnancy outcome in developing countries, little is known about the effect perinatal death has on fathers.
OBJECTIVE: The aim of the study was to understand and describe the meaning of perinatal death in a sample of fathers from northeastern Colombia.
METHODS: Using purposive and snowball sampling approaches, we identified 15 participants from northeastern Colombia who agreed to participate. We used a descriptive phenomenological design. Data were collected through in-depth, semistructured interviews.
RESULTS: Men suffer in solitude and hide their emotions as they feel the need to be the main supporters of their partners. Three major themes emerged: experience of loss, coming to terms with an irreparable loss, and overcoming the loss.
DISCUSSION: While women are receiving care, health staff may neglect or forget men. Men suffer alone while seeking ways of attunement with their partners' emotions to support them during the grieving process. Fathers can overcome and adjust to the loss when they transcend it and find new meaning. Men felt neglected and marginalized at hospitals while their partners were receiving treatment. Health professionals should recognize and acknowledge the pain of fathers who face perinatal death and include them as much as possible in the standard of care. The results identify opportunities for healthcare providers in clinical and outpatient settings to acknowledge the importance of men within the context of pregnancy and to learn about their pain and suffering when they face a perinatal death.
Pièce de théâtre. Octave a douze ans, pour se réconforter de la mort de son père, il dessine, joue avec Squeenzie, son cochon d'Inde, et écoute en boucle l’enregistrement de la voix de son père sur son dictaphone. Un jour, en rentrant de l’école alors qu’une bande d’adolescents lui a déchiré ses dessins et cassé son dictaphone, il passe dans un autre monde avec son cochon d’Inde par l’intermédiaire d’une porte lumineuse. Il commence une quête qui le mènera à travers plusieurs mondes. Il découvre l'amitié, la confiance, le courage et entame son deuil grâce à cette aventure fantastique.