Objectives: In an ageing society, community-based medical education in a home care setting needs to be developed. Drawing on Kolb's experiential learning theory, this study aimed to explore the learning processes in overnight home care by medical trainees in terms of their understanding of terminally ill patients and their conceptualization of themselves as future physicians.
Methods: An overnight home care program in which a trainee had to take care of terminally ill patients on his/her own under the supervision of a healthcare team was conducted. Nineteen trainees, including eight medical students and 11 residents, participated in this study. Text data of reflective reports written after the overnight care were collected and thematically analyzed.
Results: The trainees' learning experiences in the program were categorized into four stages: predeparture, concrete experience, reflective observation and abstract conceptualization. Although they had mixed feelings, including anxiety, fear and expectations, at the predeparture stage, they could be actively involved in providing medical care and daily life support and in taking care of dying patients at the patients' homes overnight. By reflecting on their experiences, they gained a sense of achievement and identified the aspects upon which they should improve as future physicians. Subsequently, based on their reflective observation, they conceptualized their approaches to home care and the roles/responsibilities of physicians as healers, which led to professional identity formation.
Conclusions: Overnight home care by medical trainees has the potential as an educational strategy to promote their realistic understanding of home care and facilitate professional identity formation.
Les soins palliatifs demandent de plus en plus de compétences médicales, soignantes, humaines et éthiques, afin d’asseoir leur légitimité dans des domaines de plus en plus pointus de la médecine – réanimation, néonatalogie, cancérologie, gériatrie – ainsi que dans la diversité des prises en charge, y compris au domicile ou en EPHAD.
Dans ce contexte de développement des formations et d’élargissement des champs de compétences de la pratique palliative, cette 5e édition du manuel offre :
-les indispensables connaissances thérapeutiques ;
-les outils, à destination des professionnels en vue d’acquérir une compétence clinique pour la rencontre et l’accompagnement humain, psychique et relationnelle de la personne malade ;
-une contextualisation de la pratique des soins palliatifs dans leur dimension sociale, sanitaire et politique ;
-des jalons pédagogiques pour le développement des soins palliatifs dans leur dimension pédagogique et de recherche.
L’aide-soignante de nuit en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes peut être conduite à accompagner des personnes en fin de vie. Une réflexion éthique pluriprofessionnelle permet de gérer au mieux des situations qui demeurent singulières et hautement émotionnelles.
Objectives: Delirium is often associated with alterations to the sleep-wake cycle and it is stated that agitation is more common at evening and night that on other periods. However, in the medical literature, there are any research data supporting this aspect. The objective of this study is to verify if there is any period where agitation is more frequent in patients with delirium.
Methods: The records of the time of episodes of agitation were assessed to check if there are different frequencies during the day.
Results: This study was carried out between 18 June 2007 and 31 December 2013. The protocol was used 584 times in 135 patients. One hundred two (76%) were males and the mean age was 65.75 years (SD ± 12.09). The most frequent diagnosis was head and neck cancer, 37 (27%). There was an uneven distribution of the episodes of agitation during the day. They started to rise from 4 PM, picked at the 2-hour period 22:00–24:00 hours and decreased until 6 AM. Those differences are statistically significant (P<0 .001).
Significance of Results: This study shows that agitation is more frequent at evening and night in patients with delirium.
L'auteure est une infirmière et mène actuellement un service de soins infirmiers en dehors des heures de passage dans le sud-ouest de Londres. Dans cet article, elle expose ses réflexions sur ce qu'un clinicien planifiant le retour à domicile d'un patient en fin de vie doit garder à l'esprit.
En France, les soins palliatifs sont encore prioritairement centrés sur l'hôpital. Dans des Ehpad qui se définissent avant tout comme des lieux de vie, la prise en compte de la fin de vie des résidents et la mise en place d'une démarche palliative ont nécessité une "révolution culturelle" chez les professionnels du médico-social. Des efforts et des ajustements restent à faire pour une bientraitance des résidents. jusqu'aux derniers jours. Ce dossier propose un état des lieux des pratiques, souligne les apports d'un travail partenarial avec d'autres acteurs (équipe mobile de soins palliatifs, établissement d'hospitalisation à domicile.) et l'importance de la présence d'une infirmière la nuit, puis met en lumière les résistances encore présentes des professionnels de santé à la culture palliative.
Origine : BDSP. Notice produite par EHESP r9HtAR0x. Diffusion soumise à autorisation
La DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale) et la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie) en lien avec la DHOS (Direction de l'Hospitalisation et de l'Organisation des soins), ont lancé une enquête sur la pratique des soins palliatifs dans les EHPAD, dans 2 régions : Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Les résultats de l'enquête, présentés dans ce document, comprend un volet sur la prise en charge nocturne des soins palliatifs.
L’accompagnement en soins palliatifs ressemble souvent à une marche dans la nuit. C’est un voyage qui peut prendre la forme de l’errance, de la perdition et qui peut s’enfoncer dans les ténèbres désespérantes. C’est aussi possiblement un chemin dans une nuit habitée de petites lumières qu’il faut savoir repérer, déceler. Voyage qui sera décliné alors en cinq étapes, chacune étant mise en contraste avec son opposé : le voyage qui n’est pas l’errance, les ténèbres qui mettent en question le maintien de soi, la nuit qui n’est pas encore le jour, la patience qui protège de la tristesse, l’espérance qui contredit le désespoir.
Cet article présente quatre initiatives à Besançon et à Mulhouse, qui ont pour but d'aider et de renseigner : un centre d'accueil de jour "L'escapade" ; un groupe d'aide aux aidants ; Droits sociaux et fiscaux ; Le Fanal : une lumière dans la nuit.
Les dossiers de 776 patients décédés au Wisdom Hospice à Rochester sur une période de 32 mois, ont été examinés pour établir le temps de la mort et la présence de membres de la famille au moment du décès. Les auteurs ont constaté que les décès étaient répartis uniformément entre le jour et la nuit, et que la majorité des patients avaient un membre de la famille présent quand ils sont décédés.
Les personnes âgées ayant besoin de soins à domicile bénéficient grâce à une association nantaise, si elles le souhaitent, d'une visite à domicile pour préparer le coucher dans de bonnes conditions. Cette aide est parfois précieuse pour assurer des nuits calmes. Cet article décrit cette initiative de proximité. (R.A.).
Origine : BDSP. Notice produite par FNG rGAR0x87. Diffusion soumise à autorisation
Ce rapport élaboré à partir d'une revue de la littérature française et internationale s'appuie sur une analyse systématique de plus de quatre cents articles sur le répit publiés entre 1990 et fin 2010. Une attention particulière a été donnée à la littérature grise, afin de rendre compte de l'inventivité des équipes pionnières, dont les travaux ne sont pas toujours évalués mais qui permettent d'identifier des questionnements et des solutions nouvelles, avant la mise en place de protocoles d'évaluation plus rigoureux. Dans un premier temps, seront présentés, les éléments de contexte sur la problématique du répit des aidants en rendant compte des évolutions dans la conception et dans la mise en oeuvre du soutien aux aidants. Dans un deuxième temps, sera dessinée une typologie structurale qui distingue des formules "classiques" - en montrant comment elles continuent à se renforcer et se diversifier - et des formules "émergentes", proposant des plages horaires étendues et un accompagnement plus spécialisé ou plus intensif selon les situations. Ce document se termine par une mise en perspective des avancées sur le répit (conceptions, objectifs, mises en oeuvre) en soulignant l'importance des approches globales concernant tant la personne malade que son/ses aidants (s).
Origine : BDSP. Notice produite par FNG 8po97R0x. Diffusion soumise à autorisation
Ce guide est publié pour les acteurs institutionnels et de terrain engagés dans l'accompagnement et la prise en soins des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et de troubles apparentés. Il présente et analyse des pratiques pouvant servir de repères pour le travail et la réflexion. Les auteurs ont choisi de traiter des réponses aux manifestations dérangeantes de la maladie qui semblent poser le plus de problèmes aux équipes et à l'entourage, à savoir : la difficulté de communication, la liberté d'aller et venir, les problèmes de l'alimentation, le choix et le risque, la fin de vie, les relations entre la personne malade, les proches et les soignants.
Origine : BDSP. Notice produite par FNG EGBR0xsG. Diffusion soumise à autorisation
Les auteurs explorent le rapport que des personnes très âgées entretiennent avec la nuit à partir des données réunies dans le cadre de l'étude Swilso-o (Swiss Interdisciplinary Longitudinal Study on the Oldest Old). Contrairement à une idée largement répandue, la moitié des vieillards vivant à domicile déclarent jouir d'un bon sommeil, et cela sans prendre ni calmant ni somnifère. Il n'en va pas de même en institution. Les récits recueillis mettent en lumière que, lorsque la nuit est évoquée, celle-ci est le plus souvent le lieu de menaces : risques réels, réminiscences pénibles ou fantasmes. Certains lui confèrent pourtant une signification positive : moment privilégié de la conscience, occasion de se réconcilier avec son passé. Quand elle est associée à la mort - sa propre mort ou celle d'un proche - il s'agit de la bonne mort, de la mort sereine. L'expérience nocturne des vieillards reflète bien le statut anthropologique de la nuit : elle est avant tout le royaume du sauvage et des dangers, mais aussi, pour certains, le lieu de réconciliation avec sa vie et du grand repos. (R.A.).
Origine : BDSP. Notice produite par FNG HlqHR0xD. Diffusion soumise à autorisation
L'auteur, jésuite, a choisi d'entrer dans le monde hospitalier comme aide-soignant de nuit. L'exercice de cette profession lui a permis d'accompagner de près les malades. Il évoque la découverte du métier et ce qu'elle lui a personnellement appris, la question de la réception de la maladie du point de vue du malade et la réflexion sur les soins palliatifs et l'euthanasie.
[Résumé éditeur]
Le sommeil défini par Freud comme "une soupape de l'inconscient et de la mémorisation de l'apprentissage acquis" apporte le repos et "prépare au lendemain".
L'endormissement, parfois ressenti comme une phase de vulnérabilité peut créer une angoisse. L'insomnie est une des plaintes majeures des familles de patients hospitalisés. Cette enquête cerne les facteurs de troubles du sommeil à l'hôpital et le vécu des malades. Différentes aides à l'endormissement sont abordées dans ce mémoire.
Ce mémoire pose en hypothèse que des conditions spécifiques à la nuit entraînent une pratique d'accompagnement différente. Après avoir décrit le travail quotidien de l'infirmier de nuit, le mémoire traite les entretiens réalisés avec des infirmières de nuit, mettant en évidence une activité différente la nuit permettant une disponibilité et une écoute authentique. La troisième partie cherche à interpréter les dysfonctionnements qui ont pu être évoqués précédemment et s'interroge sur les relations de pouvoir, la communication institutionnelle notamment. Enfin des préconisations sont élaborées sur un profil de poste d'infirmière de nuit dans un service de cancérologie.
Contexte : La présence la nuit d'un psychologue, se donnant comme objectif principal de rencontrer les soignants confrontés quotidiennement à la fin de vie de nombreux patients, le confronte à trois niveaux de résistance de la part des soignants liés à son rôle propre, à la charge émotionnelle entourant la fin de vie et enfin à la spécificité que constitue un service hospitalier une fois la nuit tombée. Cette conjonction d'éléments se référant à l'intimité du soignant justifierait de la part du psychologue une attitude de retrait voire d'abstention. Néanmoins, dans le cadre de notre activité de psychologue clinicien au sein d'une EMSP, la dimension de soutien des soignants nous est rapidement apparue comme une des applications possibles de notre rôle, au même titre que la prise en charge des patients et de leurs proches. Dans ce cadre et dès 1997, nous avons pris conscience de l'isolement des soignants de nuit dans ce domaine et de leur demande récurrente d'un soutien comparable à celui apporté par le psychologue aux soignants de jour.
Méthode : Cet article décrit cette expérience de dix ans de présence nocturne hebdomadaire et questionne sa légitimité tant du point de vue de la pertinence clinique que de la validité éthique.
Résultat/Conclusion : Il en ressort une complexité de la démarche, inscrite dans une grande ambivalence de soignant, dont le désir toujours réaffirmé nous conduit à poursuivre l'expérience.
Origine : BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 9BR0x98n. Diffusion soumise à autorisation
Les auteurs explorent le rapport que des personnes très âgées entretiennent avec la nuit à partir des données réunies dans le cadre de l'étude Swilso-o (Swiss Interdisciplinary Longitudinal Study on the Oldest Old). Contrairement à une idée largement répandue, la moitié des vieillards vivant à domicile déclarent jouir d'un bon sommeil, et cela sans prendre ni calmant ni somnifère. Il n'en va pas de même en institution. Les récits recueillis mettent en lumière que, lorsque la nuit est évoquée, celle-ci est le plus souvent le lieu de menaces : risques réels, réminiscences pénibles ou fantasmes. Certains lui confèrent pourtant une signification positive : moment privilégié de la conscience, occasion de se réconcilier avec son passé. Quand elle est associée à la mort - sa propre mort ou celle d'un proche - il s'agit de la bonne mort, de la mort sereine. L'expérience nocturne des vieillards reflète bien le statut anthropologique de la nuit : elle est avant tout le royaume du sauvage et des dangers, mais aussi, pour certains, le lieu de réconciliation avec sa vie et du grand repos. [R.A.]
Origine : BDSP. Notice produite par FNG HlqHR0xD. Diffusion soumise à autorisation