Le Workshop Les rites funéraires de Méditerranée : actualisation des découvertes et perspectives d'analyses croisées s'est déroulé à l'Université de Corse les 3 et 4 Avril 2019. Il s'agit de mettre en place un réseau de chercheurs permettant d'échanger et de réactualiser les connaissances autour de l'anthropologie de la Méditerranée. De fait, l'étude du patrimoine archéologique de l'île permet de mettre en évidence des pratiques communes à la fois aux territoires insulaires et à cette zone particulière liant Orient et Occident.
Les dernières découvertes archéologiques ouvrent de nouvelles perspectives de recherches et demandent une analyse croisée actant une réactualisation des connaissances relatives aux rites funéraires. De même, le rapport à la mort, exprimé notamment dans la gestion des défunts et le deuil, évolue tout en conservant des traces évidentes d'un fonctionnement archaïque. Il a donc paru nécessaire de provoquer une confrontation de ces données nouvelles.
[Résumé éditeur]
Le Livre des morts égyptien est l'un des textes les plus anciens de l'histoire. Il est constitué d'un ensemble d'hymnes, de prières et de formules magiques que les anciens Egyptiens disposaient auprès de leurs morts, afin de les accompagner dans leur "voyage" vers l'Au-delà. Cette édition est illustrée de l'intégralité des images du papyrus du Livre des Morts d'Ani, scribe de l'ancienne Egypte et s'appuie sur le texte du célèbre égyptologue Ernest-Wallis Budge.
Adaptant son podcast consacré à la mort, l'auteure brise les tabous autour de la mort, du deuil et des rites funéraires en revenant sur les croyances, les peurs et les fantasmes qui les entourent, dans le monde et à travers l'histoire.
Cet ouvrage aidera le lecteur à anticiper un décès et gérer les formalités qui s'imposent lorsqu'il survient. Des repères vous permettront de procéder aux démarches dans les délais requis et par ordre de priorité. Vous saurez comment vous orienter dans le maquis des prestations funéraires et bien choisir une société de pompes funèbres. Des modèles d'actes et de lettres sont reproduits pour faciliter vos démarches.
PURPOSE: Family caregivers of a loved one with a life-limiting or terminal illness are often overwhelmed by, and underprepared for, their responsibilities. They often need help from family members and friends to provide comprehensive care. When death occurs, funerals and other death-related rituals bring family and communities together to honor the life and mourn the death of a loved one and provide needed support to family and caregivers. These collective rituals are often deeply rooted in culturally-bound values and can facilitate grief and help make sense about loss. Rituals act as bridge-building activities that allow people to organize and appraise emotions, information, and actions after a loss. With the emergence of the coronavirus disease-2019 (COVID-19) pandemic and the recommended restrictions to reduce infection and transmission, family members and caregivers are often faced with weighing options for honored rituals to help them grieve. Grieving during the pandemic has become disorganized. The purpose of this article is to provide case managers and other clinical staff with recommendations on guiding caregivers/families through safety precautions when a loved one dies either because of a life-limiting illness or from COVID-19 during the pandemic using guidelines from the Centers for Disease Control and Prevention (CDC). The authors also present information about complicated grief and ways to support coping with death and suggest safe alternatives to traditional death-related rituals and funerals in a COVID-19 era.
PRIMARY PRACTICE SETTING(S): Primary practice settings include home health care, hospice, hospital discharge planning, case management, and primary care.
FINDINGS/CONCLUSIONS: Precautions necessary in a COVID-19 era may add anxiety and stress to an already difficult situation of caring for loved ones at end-of-life and grieving with their loss. Utilization of CDC guidelines lessens the risk of infection while honoring loved ones' wishes and cultural traditions surrounding death and burial. Recognition of social and spiritual connections that comfort mourners must also be considered.
IMPLICATIONS FOR CASE MANAGEMENT PRACTICE: .
Marie-Rose Jehl-Kopff témoigne des activités de l'association "Maintenant, l'après...". Cette association ambitionne de sensibiliser les citoyens sur le sujet de la mort, de les informer sur des pratiques funéraires plus écologiques et de fédérer une communauté d'intérêts liés aux obsèques. L'association porte également le projet de créer une coopérative funéraire en 2020.
Huguette Le Gall, accompagnante JALMALV 35, évoque les demandes d'accompagnement de deuil lorsque la situation est atypique. Une fratrie qui n'a pas fait le deuil d'un frère qui s'est suicidé il y a 30 ans, une autre qui pleure un sportif qui n'est jamais revenu d'une expédition, autant de situations qu'il faut comprendre et accompagner avec des rites funéraires mémoriaux.
Entretien avec trois professionnelles du funéraire, et en particulier de la crémation, à propos des rites mis en oeuvre dans le cadre de leur intervention. Quel est l'impact de l'accomplissement de rites funéraires dans le déroulement du deuil ? Des directives du défunt sur le devenir de son propre corps et la conduite de la cérémonie ? Du devenir des cendres ?
Les rites funéraires ne forment pas qu'un espace virtuel groupal où il serait possible d'exprimer ses émotions. Par le biais d'opérations psychiques précises, ils préparent le sujet en deuil et son groupe à la mentalisation de la perte et à l'intégration des traces psychiques de la personne perdue. Si certains rituels sont traumatisants, c'est qu'ils favorisent l'expression d'une souffrance insupportable ou, au contraire, l'absence d'expression de la souffrance, contradictoire avec la réalité des liens établis entre le défunt et ses proches.
Les pompes funèbres ont une place prépondérante dans l'organisation des obsèques. Ce sont elles qui assurent la mise en scène des funérailles et leur organisation. Sur le fait d'accompagner les singularités, c'est relativement récent et puisque nous sommes dans une société d'individus, les rites funéraires contemporains célèbrent l'individu. Les pompes funèbres sont donc depuis longtemps des faiseurs de rites mais elles cherchent désormais aussi à proposer des rites à la carte, plus personnalisés en fonction des choix du défunt et des familles.
La mort va en se taisant, comme si nous pouvions la faire disparaître de nos vie en l'effaçant de notre langue, en l'institutionnalisant et en diffusant nos responsabilités en faveur d'un savoir-faire professionnel. Comment l'évolution de notre société, sur un versant individualiste, a-t-elle redéfini nos pratiques commémoratives, nos besoins émotionnels et affectifs, nos ritualités, nos compoprtements individuels et collectifs dans la mort, face au mort et dans la traversée du chagrin du deuil ?
La pandémie du Covid-19 a imposé des mesures de santé publique ayant une incidence dans de nombreux domaines de la vie sociale. La fin de vie, le moment du décès, comme le temps des obsèques sont particulièrement concernés par l’étendue de cette crise. Celle-ci a pour particularité d’être à la fois une crise de mortalité (surmortalité en contexte épidémique) et une crise « du funéraire » (bouleversement des conditions de l’adieu et des obsèques pour l’ensemble des décès). Le confinement et ses restrictions, application de « mesures barrières » strictes, limitation impérative des déplacements, ont pour effet immédiat de bousculer le déroulement des opérations funéraires, pour l’ensemble des décès mais à des échelles variables. Outre les mesures de protection drastiques liées à la manipulation des corps infectés et à la nécessité de recourir à une mise en bière immédiate dans ce cas, c’est l’ensemble du processus funéraire qui subit des ajustements, voire est confronté à des impossibilités, avec des conséquences significatives sur le traitement des corps, sur les personnes endeuillées et sur les professionnels des secteurs en question.
[1er paragraphe]
Ce livre se présente sous la forme d'une invitation à découvrir la diversité des traditions funéraires dans le monde, des cercueils en cage d’Ecosse aux inhumations célestes du Tibet, en passant par les têtes momifiées de Nouvelle-Zélande et la fête des morts mexicaine.
A 11 ans, Halla perd sa soeur jumelle. Les cendres de la défunte sont ensevelies par ses parents qui annoncent à Halla qu’ils veulent planter un arbre à cet endroit. Mais la fillette, qui perd ainsi son alter ego et son miroir, est dévastée. Sa mère devient distante et froide et son père ne la comprend pas. Elle apprend seule à vivre avec cette absence.
In few periods in human history have bereavement and grief been on so many people's minds as they are today. As the coronavirus disease 2019 (COVID-19) ravages the world, we have seen many perish in a short time. Many have died alone because of requirements for physical distancing. Even more will succumb as COVID-19 continues to spread. Moreover, deaths from other causes, numbering over 50 million annually, are also happening amid physical distancing and other COVID-19-related challenges. The pandemic is affecting the way terminally ill patients are being cared for, when and how people are dying of other causes, and how bodies are being handled and bereavement rituals performed. The bereaved are required to grieve without the support of usual social and cultural rituals. Grieving is further encumbered by cascading life stressors deriving from policies needed to mitigate the pandemic. Though we are often heartened by human resilience in response to death and other hardships, for some, the burden of this pandemic will be too much. Among other mental health problems, we will likely see an increase in prolonged grief disorder. In this commentary, we review the new diagnosis of prolonged grief disorder and outline why we might anticipate increased rates of this condition on the heels of COVID-19, especially among older persons. We suggest ways we might mitigate this emerging problem.
Dealing with death and bereavement in the context of the Covid-19 Pandemic will present significant challenges for at least the next three months. The current situation does not allow for families andbcommunities to be involved in the process of death in ways in which they would normally hope or expect to be. In addition, mortality rates will disproportionately affect vulnerable households. The government has identified the following communities as being at increased risk: single parent households; multi-generational Black and Minority Ethnic groups; men without degrees in lone households and/or in precarious work; small family business owners in their 50s; and elderlyhouseholds. Our study focused on these groups. This report presents a summary of findings and key recommendations by a team of anthropologists from the London School of Economics who conducted a public survey and 58 cross-community interviews between 3 and 9 April 2020. It explores ways to prepare these communities and households for impending deaths with communications and policy support. More information on the research methodology, data protection and ethical procedures is available in Appendix 1. A summary of relevant existing research can be found in Appendix 2. A list of key contacts across communities for consultation is available on request. Research was focused on “what a good death looks like” for people across all faiths and for vulnerable groups. It examined how communities were already adapting how they dealt with processes of dying, burials, funerals and bereavement during the pandemic, and responding to new government regulations. It specifically focused on five transitions in the process of death, and what consultation processes, policies and communications strategies could be mobilised to support communities through these phases.
Le chat d'Emma tue une mésange. Son ami, Jules Monsieur-Je-sais-tout, lui explique tout ce qu'il faut savoir sur le mystère de la mort dans touts les civilisations, les religions mais aussi les différents rites après la mort et notre condition d'être humain sur terre.
Ce magnifique album sous forme de bande dessinée explique, avec des mots simples et de sympathiques dessins, ce que doivent savoir les enfants sur le mystère de la mort.
L'univers émotionnel qui accompagne la perte d'un proche s'exprime selon des modalités différentes. Lorsque cette expression devient collective, elle peut être facilitée par la présence d'un cadre rituel et d'un "tiers" qui fait fonction de témoin. Dans la mise en scène rituelle, gestes, sons et paroles aident à opérer cet aller-retour vers une dimension transcendant le quotidien où les émotions ont droit de s'exprimer librement.
Pourquoi mange-t-on pour les morts, avec les morts ou, du moins, parmi eux ? Pourquoi l’être humain est-il allé jusqu’à manger ses morts et ceux des autres ? Comment ces rituels se déroulèrent-ils incessamment au fil des siècles et quel sens les participants entendirent-ils leur donner ? Ce ne sont là que quelques-unes des questions que nous avons tenté d’aborder à travers quelques exemples historiques.
Nous nous demanderons également ce qu’est vraiment un dernier repas et qui le mange et dans quelles conditions. En un mot, qui mange quoi et pourquoi. Nous évoquerons l’importance du banquet funéraire de l’Antiquité à l’Ancien Régime, et comment il aidait les populations à faire leur deuil et ressoudait les familles et les communautés.
Dans les temps contemporains, le banquet funéraire se résume, dans le meilleur des cas en une réception apéritive avec les plus proches parents ou les amis les plus intimes. Mais pendant des siècles, les funérailles ne pouvaient s’achever que par un repas, banquet funéraire ou ripailles villageoises. Nous demanderons donc également pourquoi une telle coutume a pu disparaître et quelle société avons-nous pour avoir fait disparaître une des coutumes les plus humaines qui aient été.
En Gaule, les rites funéraires comportent assez régulièrement des dépôts d’offrandes. Il s’agit principalement de vases, d’amphores, d’ossements animaux et de divers ustensiles en métal. Beaucoup de ces vestiges sont en rapport avec la consommation de boissons, vin ou cervoise, et de divers aliments, animaux ou végétaux. Cette présentation est plus particulièrement consacrée au partage des viandes entre défunt, bûcher et banquet funéraire, sachant que cette pratique est sans doute réservée à une élite.