The WHO has included the spiritual dimension in its definition of palliative care since 1990, but this dimension is frequently confused with notions of religion. Yet, the spiritual suffering experienced by palliative care patients is primarily a matter of existential suffering. The objective of this study was to examine the ways in which the existential dimension was manifested in the experiences of those present in a palliative care unit. This anthropological monograph was conducted in a palliative care unit in a French University Hospital. The existential dimension appears to reside in the connections between individuals and the proximity of death appears to shed new light on the meaning of life. The mirror effect of death on life, could serve to encourage greater appreciation of the value of our connections with others, and the desire to take care of others, which offers new insight into forms of solidarity and social organisation.
En France, les médias reviennent de manière régulière sur la liberté que devrait avoir l’individu de décider de sa mort. Un débat "pour ou contre" s’est ainsi instauré comme si toute la question devait se résumer à la possibilité ou à l’impossibilité d’un choix. L'auteur propose une lecture qui ne se veut pas si binaire que la société la veut.
L'auteur, sociologue, se penche sur l'alliance du soin et de la mort en se demandant ce que révèle l'expression 'fin de vie", tant utilisée aujourd'hui. Cette notion, quand elle est interrogée du point de vue du sens, pointe l'enjeu social des soins palliatifs qui est celui d'un passage entre les personnes qui vont mourir et celles qui vont continuer leur vie.
L'auteur, à travers son regard de sociologue, aborde, dans cet article, le thème de la mort, pour ensuite aborder celui de la ritualité de la mort et plus précisément du mourir.
Cet extrait d'ouvrage présente les soins palliatifs comme trouvant leur source dans la mise en cause de la solitude des mourants. L'auteur décrit le caractère indigne des situations de mourir dans les hôpitaux français des années 1970. C'est dans ce contexte qu'émergent les soins palliatifs et avec eux la volonté d'un changement radical des pratiques devant la maladie et la mort.
Il s'agit d'un chapitre concernant la sociologie des rites funéraires. L'auteur traite notamment des enjeux d'une ritualisation et du devenir de celle-ci.
BAUDRY, Patrick " L'accompagnement des personnes en fin de vie et de leurs proches - textes des experts - Conférence de consensus de janvier 2004 ", ANAES, Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé , 2004 , p. 17-22
Réflexion du sociologue Patrick Baudry sur la mort et la place des morts dans nos sociétés modernes. Si, comme dans toute culture, nous ne nous débarrassons pas des morts comme des objets sans valeur en nous imposant des "rituels" après un décès, nous assimilons bien trop souvent la mort à une disparition sans prendre en compte la "ritualité", rejetant le travail d'une symbolisation.
Que sont les soins palliatifs : une technicité, une branche de la médecine où une philosophie de soin ? Comment l'engagement et la pratique de l'accompagnement en soins palliatifs se situe-t-il aujourd'hui ? Pour réponse, l'auteur approfondit une réflexion sur la pratique de l'accompagnement en mettant en exergue le débat des soins palliatifs. En effet, si l'euthanasie semble une réponse de l'opinion publique face à toutes les fins de vie, l'engagement dans accompagnement reste une démarche nécessaire non dénué de sens pour les mourants.
Cet ouvrage collectif est une réflexion sur l'éthique de vie par rapport aux pratiques médicales et à leurs évolutions. Les auteurs traitent cette question par une approche pluridisciplinaire selon la spécialité de chacun : sociologie, droit, philosophie, médecine. Ils appellent à une analyse réfléchie, minutieuse et prudente sur les questions d'éthique actuelles. Les comportements humains individuels ou collectifs ainsi que les enjeux éthiques de la vie à tous âges, de la naissance à la mort, sont questionnés. Après une première partie historique, cet ouvrage aborde le risque du lien à la naissance, l'épreuve du sens lors de la mort, les questions juridiques sur la personne et sa santé vis-à-vis des institutions et termine sur la vision de l'éthique comme une expérience de vie, notamment par rapport aux soins et à la condition humaine.
Dans ce livre, sont réunis un texte de Robert William Higgins sur "le statut du mourant", un texte de Jacques Ricot sur "la dignité du mourant" et un texte de Patrick Baudry sur "la place du mourant". Ces trois textes sont compétés par deux textes audios sur CD : "le long mourir" d'Elisabeth Maillaud et "mourir à la campagne" de Gilles Pornin. Tous ces textes apportent un éclairage complémentaire sur les significations de la mort et du mourir à l'heure actuelle.
C'est la culture qui interpose entre vivants et morts des représentations complexes dont les rites funéraires font partie et constituent des parades à l'angoisse de mort.Le rapport à la mort que la culture élabore rend celle-là présente dans la vie.Elle lie l'individu à l'existence collective ; elle le fait participer à une construction intergénérationnelle , où vivre peut avoir du sens, car la culture intègre ainsi la dimension incompréhensible et radicalement inconnue de la mort
Cet ouvrage a pour objectif de traiter d'un phénomène social classique sous un mode original. Trois volets complémentaires sont proposés : un texte anthropologique et philosophique, des fragments de texte qui allient la littérature à l'anecdotique, et une iconographie. Les auteurs posent la question de la légitimité d'une prise en charge sociale qui imposerait une disparition du sens que chacun donne à sa propre mort.
Le tabou de la mort est aujourd'hui ébranlé. A la critique de l'acharnement thérapeutique succède la réflexion sur l'accompagnement, la prise en compte de la douleur, les soins palliatifs, la mort dans la dignité, l'euthanasie, le don d'organes. En parallèle, un véritable "marché de la mort" s'est mis en place, installant de nouveaux rituels funéraires. Mais la mort reste encore marquée par des inégalités régionales, sociales, professionnelles et culturelles. Ce numéro de "Prévenir" s'inscrit dans cette réflexion collective en considérant à la fois les propositions des professionnels, des familles et des bénévoles impliqués dans l'accompagnement des personnes en fin de vie et les contributions de chercheurs concernant l'histoire, les rites funéraires et les différentes questions éthiques soulevées par la mort, ou plus exactement le moment du mourir. -La première partie "En guise d'introduction", est consacrée à la présentation "du grand passage" : elle conjugue les analyses de l'histoire et de la philosophie aux constats épidémiologiques et sociologiques, et à la description des espaces où survient la mort. -La deuxième partie "Les pratiques professionnelles" présente le travail des soignants : elle rend compte des interrogations vécues par les professionnels de santé confrontés à la fin de vie des malades, des pratiques qu'ils ont élaborées, alors que leurs formations initiales et l'organisation des structures de soins ne les y préparaient pas. -La troisième partie "La mort et les liens sociaux" traite des liens familiaux et sociaux et des rituels entourant la mort. Celle-ci en effet reste un moment à la fois intime et social. Le numéro contient des résumés des articles publiés ainsi qu'un compte-rendu de lectures et une présentation d'ouvrages et de publications réceptionnés.
L'intervenant, professeur de sociologie, offre une vision anthropologique de la mort et de la souffrance. Elles font partie toutes les deux de l'humanité de l'homme et sont aussi construites par des cultures. L'homme n'est pas le seul propriétaire de sa mort.
Cet article aborde la question du vieillissement et de la mort des personnes âgées, cette mort étant souvent marginalisée et se déroulant souvent dans la violence.
L'auteur dresse l'état des lieux de la mort dans notre société, à la croisée de l'hypertechnicité médicale, du voyeurisme des médias, de la revendication de mourir dans la dignité, du refus contemporain de la souffrance.
Qu'en est-il de la place de la mort, des morts, des rites dans notre société occidentale ? L'auteur démontre dans ce livre, en rappelant les enjeux des rites funéraires, l'importance de leur existence. Ils maintiennent, outre les relations morts-vivants, la construction symbolique obligatoire à la mort et les liens sociaux.
La thanatopraxie n'est pas la version modernisée des toilettes funéraires du passé. Elle veut agir sur le corps et plus précisément sur le visage du défunt. Il s'agirait de restaurer un visage et de donner ainsi aux endeuillés une "image" de leur mort. Mais ce n'est jamais cette image qui peut soutenir la représentation du mort.