Ce livre regroupe les témoignages de malades en phase terminale, rapportés par un volontaire dans une unité de soins palliatifs dans un hôpital bruxellois.
Un livre audacieux qui ose parler de la mort sans tabous.
La mort, on n’en veut rien savoir, ou le moins possible ! Tête dans le sable, oreilles bouchées, position de fuite immédiate dès que le sujet est levé. Or il faut bien, tout au long de notre vie, oser la regarder. Qu’on le veuille ou non, elle s’impose à nous à travers les pertes, les deuils, et en vieillissant avec la perspective de sa propre disparition.
Paule Giron relève le défi. Avec son regard aigu et sa plume acérée – sans se départir de son humour – elle nous entraîne dans une exploration de nos attitudes face à la mort : du déni à la peur de disparaître ; de l’espoir d’un au-delà au rationalisme « scientifique »…
Sans complaisance et avec lucidité, elle évoque le temps de la douleur, le temps du souvenir, le temps de l’attente avant la mort… Autant de moments où sont mobilisées en nous forces et faiblesses contradictoires, qu’il s’agisse de ceux que l’on aime ou de nous-même.
[Extrait résumé éditeur]
Ce document reprend l'intervention de l'auteure lors des conférences de Carême à Notre Dame de Paris le 26 mars 2006. Cette intervention fait écho à celle du Père Brice de Malherbe ""Mourir" dans la lumière du Christ".
Ce numéro intituté "Les présupposés et les illusions de l'accompagnement" comprend les articles suivants : Autour de la prise en charge globale des malades, quelques illusions... ; Vécu lors de l'accompagnement de Jacqueline X. ; L'accompagnement hors la loi ? ; Le discours sur la mort et la clinique du réel : des-illusions ; Peut-on être clair avec sa mort ? ; L'approche de la mort... ou... le vécu du mourant ; Réflexions sur les motivations des soignants en soins palliatifs ; L'accompagnant, l'accompagné et l'autre ; Illusions vécues par les accompagnants.
Cet article présente deux associations, l'association Bernard Dutant et l'association Tempo. Elles viennent en aide aux malades atteints du Sida, à leur famille et à leurs amis, aussi bien sur le plan matériel que moral.
Cet article est la contribution que Marie de Hennezel a présenté aux Journées de Soins Palliatifs (1989). Elle y discute des motivations des soignants en soins palliatifs face au corps malade et à la mort.
Au cœur d’une maladie grave comme le cancer, le corps se vit parfois en ennemi du moi, provoquant un conflit qui engendre angoisse et peur. Sur ce fond de crise se détachent des expériences spirituelles dont témoignent certains cancéreux.
[Résumé éditeur]
Ce livre regroupe les témoignages de malades en phase terminale, rapportés par un volontaire dans une unité de soins palliatifs dans un hôpital bruxellois.
Marie de Hennezel se fait l'écho d'une inquiétude face à la fin de vie parfois si mal vécue et au projet de loi à venir. Elle rappelle et défend la loi Leonetti, mal comprise ou mal respectée, et oppose un refus clair à l'euthanasie et au suicide assisté.
Les bien-veillants sont les bénévoles qui, au sein d'associations, oeuvrent dans le domaine des soins palliatifs en accompagnant, dans les hôpitaux, les personnes en fin de vie. L'auteur fait partager l'expérience vécue de ces accompagnants, leur quotidien, la satisfaction apportée par les rencontres, l'impuissance devant la maladie, etc.
HENNEZEL, Marie de " L'accompagnement des personnes en fin de vie et de leurs proches ", ANAES, Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé , 2004 , p. 75-80
Il n'est pas toujours évident pour les soignants de bien comprendre les demandes du patient en fin de vie et d'y répondre de manière appropriée. C'est pourquoi il reste toujours important de maintenir un dialogue entre les soignants et le patient et sa famille.
Rapport de la mission d'accompagnement des Agences Régionales de l’Hospitalisation et des DDASS, en charge des établissements d’hébergement de personnes dépendantes confiée à Marie de Hennezel par le ministre de la santé, de la famille et des solidarités afin de leur permettre d’acquérir une démarche palliative et une culture de l’accompagnement. Ce rapport comprend la lettre de mission de Mr Philippe Douste-Blazy, le contexte de la mission, la feuille de route envoyée aux ARH, le calendrier des visites, le bilan général, les initiatives originales, le texte de l'argumentaire utilisé lors des forums et en annexe le bilan du tour de France des régions.
Marie de Hennezel nous livre sa réflexion et son témoignage sur un métier qu'elle connaît bien pour l'exercer depuis des années : celui de psychologue. Pour elle, le psychologue est "passionné par l'être humain" et a toujours pour volonté d'aider ses semblables "à tenir debout". Elle aborde les différentes facettes de son activité dans les domaines de la naissance, de la folie, de la maladie et de la mort. Dans le dernier chapitre intitulé "Aux confins de la mort", elle évoque son engagement politique et sociétal dans l'accompagnement auprès des personnes en fin de vie.
Dans nos sociétés occidentales, l'espérance de vie ne cesse de croître et la population des "senoirs" aussi ! Parallèlement, notre regard sur la mort, la fin de vie et la vieillesse a changé : synonymes de finitude, de déchéance, de solitude et de souffrance, nous les refusons. Marie de Hennezel, forte de son expérience de psychologue auprès des personnes en fin de vie, tente de nous démontrer dans cet ouvrage qu'accepter de vieillir ne signifie pas forcément devenir vieux. A l'appui de ses rencontres avec des "vieux magnifiques" tels que Soeur Emmanuelle, elle explique que ce temps de vie qu'est la vieillesse est à la fois sources de joies à apprécier et temps de misères à apprivoiser. Si le corps vieillit, le coeur, c'est à dire la capacité de désirer et d'aimer, ne vieillit pas. Invitant son lecteur à en prendre conscience, Marie de Hennezel définit ici un véritable "art de vieillir".
Pour aider à affronter l'angoisse de la mort, Marie de Hennezel et Jean Yves Leloup lèvent le tabou qui pèse sur la mort et offrent un moyen d'apprivoiser cette réalité incontournable.
Cet ouvrage est la retranscription d'un entretien d'Edmond Blattchen avec Marie de Hennezel pour l'émission radiophonique "Noms de dieux" du 9 février 2001 à la RTB (Radio Télévision Belge). Les questions relatives à la fin de vie, à l'accompagnement du mourant, à la souffrance des soignés et des soignants, à la distance professionnelle et à l'euthanasie sont posées. Á travers cet entretien, Marie de Hennezel s'attache à montrer l'importance de l'accompagnement et de l'écoute de la personne en fin de vie qui, comme tout être humain, est appelée à sa propre réalisation, à croître jusqu'au dernier moment.
L'auteur définit le rôle du psycholgue dans les équipes de soins palliatifs à la fois pour les patients mais aussi pour les professionnels. Elle argumente ainsi pour la présence la plus systématique possible dans les équipes.
Publication officielle du rapport remis au Ministre Mattéi après la mission "Fin de vie accompagnement" préconisant notamment de lever les ambiguïtés sur les termes, développer l'information et la formation, la diffusion de la culture palliative,améliorer les pratiques et la réflexion éthique...