L'auteur expose la complexité spécifique de la psychiatrie institutionnelle au regard de la chronicisation et de la fin de vie. Il insiste sur la problématique, devenue plus fréquente, qui est celle de l'institutionnalisation des patients atteints de schizophrénie. Il soulève une éventuelle incompatibilité de la sédation terminale avec l'imprégnation prolongée par les traitements antipsychotiques. Il affirme la nécessité d'être très prudent dans l'application de la loi et de renforcer l'information proche et continue du patient en fin de vie.