This research paper revolves around the process of the quantification of bupivacaine in human plasma through the selection of a sensitive high performance liquid chromatography method. The extraction of bupivacaine and ropivacaïne as an internal standard from plasma was performed through the use of hexane along with iso-propylalcohol. After liquid-liquid extraction we moved straightforward to the process of the mobile phase in which we had a combination of acetonitrile and potassium dihydrogen phosphate (65:35, v/v). The separation was carried out on a reversed phase C18 column with UV-detector at 210 nm for bupivacaine and 230nm for the internal standard. This particular examination exhibited excellent linearity (r2=0.999) in peak response over the concentration range of 0.1–1.5µg/mL bupivacaine in human plasma. The mean absolute recoveries for 0.5 and 1.5µg/mL of bupivacaine in plasma using the present extraction procedure were 97.43% and 95.03%, respectively. The intra- and inter-day coefficients of variation in the plasma were less than 12% at the lowest, and less than 10% at other concentrations, and the percent error values were less than 6%. The method displayed a high caliber of sensitivity and selectivity for therapeutic monitoring concentrations of bupivacaine in human plasma.
A 23-year-old female presented to our palliative care center with Ewing's sarcoma of the humerus with lung metastases. Pain in her arm was unrelieved by nonsteroidal anti-inflammatory drugs, neuropathic medication as well as morphine. She could not tolerate any further increase in opioid dose but was so distraught due to the pain that she wanted to die. An intravenous lignocaine infusion in a dose of 2 mg/kg was given over an hour for three successive days. This successfully relieved her pain after which she was settled with her original medication. We feel that in palliative care settings, where intractable pain and tolerance to morphine are so common, intravenous lignocaine infusions could provide a safe and effective tool for pain relief.
Backgroud: The electroencephalogram (EEG) has been used to study the effects of anesthetic and analgesic drugs on central nervous system function. A prospective study was designed to evaluate the accuracy of various EEG parameters for assessing midazolam-induced sedation during regional anesthesia.
Methods: Twenty-six consenting adult patients were administered 4.5-20 mg intravenous midazolam (in increments of 0.5-1 mg bolus doses every 6-10 min) until they became unresponsive to tactile stimulation (i.e., mild prodding or shaking). The EEG was continuously recorded from a bifrontal montage (FP1-Cz and FP2-Cz) to obtain the bispectral index (BI), 95% spectral edge frequency (SEF), median frequency (MF), and delta, theta, alpha, and beta power bands. Sedation was assessed clinically at 6-10-min intervals using the Observers' Assessment of Alertness/Sedation (OAA/S) scale, with 1 = no response (unconsciousness) to tactile stimulation to 5 = wide awake. The EEG parameters were correlated with the OAA/S scores using nonparametric Spearman's rank-correlation analysis. Kruskal-Wallis analysis of variance was used to determine significant changes in EEG parameters during the onset of and recovery from midazolam-induced sedation.
Results: Of the EEG parameters studied, the BI exhibited the best correlation with OAA/S scores during both the onset (Spearman's Rho = 0.815) and recovery (Spearman's Rho = 0.596) phases. With increasing sedation, there was a progressive decrease in the BI (OAA/S score of 5: BI = 95.4 +/- 2.3; 4: 90.3 +/- 4.5; 3:86.6 +/- 4.6; 2:75.6 +/- 9.7; 1:69.2 +/- 13.9). A similar pattern was found for the 95% SEF as the OAA/S score decreased from 4 to 1. Similarly, EEG-BI increased with recovery from the sedative effects of midazolam (OAA/S score = 2:BI = 75.2 +/- 10.2; 3:82.3 +/- 7.3; 4:90.8 +/- 6). However, no consistent changes were found with the other EEG parameters. The mean EEG values between OAA/S scores 3 and 2 and between OAA/S scores 2 and 1 during the onset and recovery phases from midazolam-induced sedation, defined as EEG50 values for response to verbal command (EEG50-VC) and to shaking of the head (EEG50-SH), were 79.3 +/- 8 and 70.8 +/- 14.3, respectively, for EEG-BI. The EEG-BI displayed the smallest coefficients of variation for the EEG50-VC and EEG50-SH values.
Conclusions: The EEG-BI appears to be a useful parameter for assessing midazolam-induced sedation and can predict the likelihood of a patient responding to verbal commands or to shaking of the head during midazolam-induced sedation.
Les auteurs décrivent les effets de la lignocaïne par voie parentérale dans la prise en charge de la douleur cancéreuse chez quatre patients hospitalisés en unité de soins palliatifs à Singapour.
Cet article présente les modalités d'utilisation, notamment hors-AMM de certains médicaments : anesthésiques locaux par voie périmédullaire, parentérale et topique; fentanyl, sufentanil ; kétamine ; MEOPA ; méthadone ; midazolam ; morphine par voie pémiédullaire et intracérébroventriculaire ; propofol.
Les douleurs rebelles sont souvent rencontrées en soins palliatifs, notamment dans le cas de douleurs cancéreuses. Cet article expose le cas clinique d'une patiente atteinte d'un cancer très avancé et pour laquelle les traitements médicamenteux contre la douleur ont été inefficaces. Pour soulager ses douleurs, un recours aux techniques d'anesthésies locorégionales (dont la péridurale) a été mis en place et a donné certains résultats.
La coopération d'une équipe douleur soins palliatifs, d'une équipe d'une pharmacie hospitalière et de différents services de soins a permis l'extension de l'utilisation du MEOPA au CH d'Auch. Sans constater une flambée de son utilisation, c'est plutôt une diversification des indications et un accroissement qui se sont produit.
Après des rappels sur sa pharmacologie, le rôle de la kétamine est étudié lors de douleurs chroniques et cancéreuses, à partir de la description de ses mécanismes d'action et d'études déjà réalisées sur son utilisation.
L'auteur pose des questions sur la pratique de la sédation en rapport avec son expérience dans deux unités palliatives. Après un rappel sur les définitions de ce terme en littérature médicale, elle présente sa spécificité en soins palliatifs, ses principales indications, la technique et les produits utilisés, leur surveillance et les effets secondaires. Des exemples sont donnés sur les pratiques dans deux unités palliatives; ils comportent la description du cas de deux patients, de la technique de l'anxiolyse et des conduites prêvues dans la survenue de situations extrêmes telles que le risque hémorragique majeur. Une dernière partie porte sur les principes éthiques à considérer face à cette confrontation entre cette pratique médicale et aux acteurs du soin : patient, famille, soignants.
L'article décrit le cas d'un patient porteur d'un carcinome vésical métastasé, avec antécédents pathologiques cardio-pulmonaires majeurs sous traitement, notamment anti-angineux et anti-coagulant. Une thérapeutique anti-douleur est instituée par diamorphine et kétamine, avec arrêt d'une partie de ces médications en raison de leur multiplicité et d'un état de phase terminale. La survenue de douleurs angineuses entraîne la réduction puis l'arrêt de la kétamine. Le commentaire pose la question du choix et de l'équilibre thérapeutiques entre les traitements bénéfiques et inutiles chez des patients qui ont un cancer avancé et des fonctions physiologiques réduites.
La kétamine est utilisée en anesthésie. L'article décrit le cas d'une patiente souffrant de douleurs réfractaires abdominales suite à une intervention chirurgicale pour maladie de Crohn. En l'absence de réaction positive à l'administration d'opioïdes, l'emploi de kétamine permet un soulagement et une sédation de ce symptôme.
Ce document présente les douleurs neuropathiques (évaluation, diagnostic et classification) ainsi que les traitements pharmacologiques adaptés (antidépresseurs, opioïdes, anesthésiques locaux, anticonvulsivants, corticoïdes, clonidine). Une importante bibliographie est jointe au document.
Ce recueil est composé d'un choix d'articles publiés dans différents périodiques sur les thérapeutiques analgésiques. L'auteur a choisi d'introduire le sujet par un article sur la question de la vérité entre patient et médecin. Les sujets pharmacologiques concernent les traitements, notamment pour le contrôle de la douleur et des vomissements. Chaque article est accompagné de sa bibliographie et peut présenter des tableaux et schémas d'évaluation.
L'utilisation d'analgésie interpleurale est examinée pour 6 patients souffrant de cancers avancés et de douleurs non contrôlées par des opiacés. Les avantages et les complications de la technique sont analysés, y compris l'utilisation de cathéter à domicile et le dosage des concentrations de plasma de bupivacaine. Ce type d'analgésie peut soulager la douleur d'un petit nombre de patients sélectionnés souffrant de douleur non contrôlée par d'autres moyens.
Ce guide médical sur les anesthésiques locaux en présente les différents aspects. La description chimique comporte des classifications et des schémas de leurs structures. La pharmacodynamie donne des rappels physiopathologiques sur le système nerveux périphérique et les sites d'action de ces médicaments. Des études effectuées in vitro et in vivo décrivent les modes d'action. Les indications cliniques comportent les techniques d'infiltration, de bloc nerveux périphérique et central. Les autres chapitres concernent l'ensemble des mécanismes de pharmacocinétique et les effets thérapeutiques, secondaires et toxiques.