OBJECTIVE: To describe end-of-life (EOL) care in individuals with bipolar disorder (BD) who died from cancer compared to mentally healthy individuals.
METHODS: This was a nationwide cohort study of all adult individuals who died from cancer in hospitals in France between 2013 and 2016. Outcomes were compared between individuals with BD versus mentally healthy individuals in the last month of life including palliative care and high-intensity EOL care (chemotherapy, artificial nutrition, and other interventions). A sub-analysis explored differences between patients with BD and patients with schizophrenia.
RESULTS: The study included 2015 individuals with BD and 222,477 mentally healthy controls. Compared to the controls, individuals with BD died 5 years earlier, more often had comorbidities and thoracic cancer, and had fewer metastases, but did not have shorter delays from cancer diagnosis to death. After matching and adjustment for covariates, individuals with BD more often received palliative care in the last 3 days of life (25% vs. 13%, p<0.001), and less high-intensity care (e.g., chemotherapy 12% vs. 15%, p=0.004), but more artificial nutrition (6% vs 4.6%, p=0.003). Compared with the schizophrenia comparison group, chemotherapy was received more by individuals with BD in the last 14 days of life (12. 5% for BD vs 9.4%, p<0.001).
CONCLUSIONS: Individuals with BD were more likely to receive palliative care and less likely to receive high-intensity EOL care, except for artificial nutrition. These results may not be specific to BD, as no difference was found between patients with BD and schizophrenia except for chemotherapy.
Are beliefs about and behaviors toward the Bible associated with voluntary euthanasia attitudes? Using General Social Survey data and multivariate logistic regression, I find that individuals’ views of the authorship and epistemological status of the Bible; the importance of the Bible in making decisions; and the frequency in which individuals read the Bible are associated with negative voluntary euthanasia attitudes, even when controlling for other religiosity and sociodemographic predictors. I find that the importance of the Bible in making decisions accounts for the effect of frequency of reading the Bible and viewing the Bible as the inspired word of God.
A partir de retours d'expériences de plusieurs religieux (catholiques ou protestants) les auteurs mettent en évidence les pratiques et les problématiques qui émergent pour la célébration des obsèques.
Ce court essai invite à penser la mort à partir des livres de la Bible, à percevoir le devenir de l'homme, aussitôt après son décès, comme une nouvelle étape de sa vie.
Cet ouvrage examine la raison d'être et l'évolution des pratiques autour de la mort : inhumation et crémation, liturgie des services funèbres, implication des laïcs. Une thématique à la fois sociale et religieuse qui pose la question du témoignage que les chrétiens, dans une perspective oecuménique, ont à rendre face à la mort, dans l'espérance commune de la résurrection.
Ce documentaire est une réflexion philosophique sur le sens de la douleur. Cette réflexion est conduite en référence à la bible : livre de Job dans l'ancien testament, dont la prégnance est très forte dans la culture occidentale.
Ce livre est un recueil de textes bibliques accompagnés de commentaires et destinés à ceux qui organisent et accompagnent des cérémonies de sépultures religieuses. Une liste de personnes-types permet d'orienter le choix des textes en fonction de chaque personne concernée.
Phillippe Hamon, pasteur et aumônier des hôpitaux, nous livre sa propre réflexion sur la perception de la mort et des rites mortuaires au sein de l'Eglise protestante.
La tradition du sacrifice humain par le feu est un rite ancestral, aujourd'hui disparu et renié, appartenant à un grand nombre de civilisations. Á travers cet article, l'auteur relate les origines de ce rite sur le plan historique, ethnologique et anthropologique. Elle montre l'importance de ces bûchers pour obtenir la clémence et le pardon des dieux. Une première partie est consacrée aux sacrifices et aux sacrifiés en eux-mêmes. Dans un deuxième temps, l'auteur explicite ce qu'est un bûcher, sa symbolique, l'impact de la crémation, les formes de bûchers, les sacrificateurs et les exemples de bûchers non sacrificiels tels que les torches néroniennes et les exécutions sous l'Inquisition. Enfin, des exemples concrets de bûchers sacrificiels sont présentés en troisième partie : les sacrifices de la Bible et concernant Moloch et la Palestine, les sacrifices non humains, Cyrus en Perse, les héros de la Grèce Antique, les enfants de Carthage, le "mannequin" des Celtes en Gaulle, les veuves en Inde, les Kamikazes japonais et les bonzes du Vietnam.
Dans cet article, l'auteur s'intéresse à la méditation des philosophes sur la mort et se penche plus particulièrement sur la pensée du philosophe juif de la Bible Hébraïque nommé Qohélet. Pour lui, si la mort déshumanise en détruisant les composantes de l'existence, la maison du deuil est plus importante que la maison de la réjouissance : la mort nous apprend ce qu' est universellement notre condition humaine. Sur le plan physique et symbolique, Qohélet rapporte que la mort réserve le même sort au philosophe et à l'insensé, au juste et au méchant, à l'humain et à la bête. L'auteur s'interroge sur la valeur de la vie selon Qohélet et se demande si sa philosophie est dépassée.
A la lumière d'un passage célèbre de la Bible, le texte Jn11, 1-44 où Jésus fait ressusciter Lazare devant Marthe et Marie, l'auteur donne une interprétation de la fête chrétienne de Pâques. Elle livre les paradoxes du texte qui sont indices de vie : l'ambivalence des personnages, la contradiction réelle ou non entre décisions et émotions et la mort de Lazare qui n'est peut-être qu'un sommeil. Puis elle analyse les éléments pour croire en la consistance du "moi": l'enjeu universel de Foi ou de confiance et le paradigme de l'humanité qu'est Lazare. Enfin, elle traite de l'expérience de l'agrégation. Selon elle, à partir de la souffrance de Marie et Marthe sur la perte de Lazare, Jésus porte un nouveau regard sur la mort
Cet article est consacré au poète Edmond Jabès et à la vision de la mort, de l'au delà et de la religion perçu à travers ses mots. Pour lui, la théophanie (manifestation de Dieu à l'homme par laquelle il délivre généralement un message divin) et la quête du Livre sont les clés de voûte du renouveau de l'écriture poétique moderne. Le livre pour le poète est une tombe, mais une tombe qui sort de l'ordinaire.
Recueil d'homélies, lectures et chants pour les célébrations des obsèques à destination des religieuses et des laïcs chargés des funérailles.
Le recueil couvre plusieurs situations : défunts pratiquants ou non pratiquants, morts subites, handicapés, défunts incinérés
A partir des textes de la Bible ce livre est un compagnon de méditation afin d'aider les parents qui ont été affectés par une fausse couche, une grossesse extra-utérine, une interruption de grossesse ou le décès de leur bébé in utero ou peu après la naissance. L'auteur, Kathe Wunnenberg, connaît bien le sujet : elle a subi trois fausses couches et un de ses enfants est décédé dans les heures qui ont suivi sa naissance. Elle sait quelle détresse on peut éprouver face à la perte d'un bébé. Elle nous invite à présenter à Dieu nos blessures et à recevoir en temps utile la guérison. C'est donc un double regard, humain et spirituel, que l'auteur porte sur cet ouvrage.
Le but de cet ouvrage est de donner une grille de lecture possible de la maladie, de la souffrance et de la mort à travers l'étude des écrits des Pères de l'Eglise orthodoxe. On y découvre ainsi quelle est la valeur donnée au corps et quel sens peut revêtir la souffrance. Ceci permet d'éclairer les positions du chrétien orthodoxe face à l'euthanasie, l'usage de la morphine, l'accompagnement en fin de vie, l'avortement, etc. De nombreuses références à l'Ancien et au Nouveau Testament ainsi qu'aux écrits patristiques illustrent le propos.
Tout être humain est un jour confronté au mystère du mal, ce mal "souffert" par chacun d'entre nous. En plongeant aux racines de son propre mal, en reconnaissant et analysant son sentiment de culpabilité, Lytta Basset nous invite à descendre dans l'abîme de notre malheur personnel pour en guérir et pardonner, avec le soutien et une lecture originale des textes bibliques.