Ce petit ouvrage donne une réflexion sur le temps qui passe, la mort et la mémoire, considérant le cimetière comme un refuge éloigné de la frénésie du monde.
Une promenade à la suite d'un chat amène Mehdi et Aimée dans un cimetière. Mehdi raconte la mort de sa grand-mère à Aimée. Les deux enfants vont évoquer beaucoup de questions sur la mort avec leurs yeux d'enfants.
Les enfants, dans leurs jeunes années, se posent souvent des questions pratiques autour de la mort et des ressentis que cela engendre. Ce livre apporte des réponses simples et justes avec des mots d'enfant.
A population survey finds that bereaved people draw upon diverse sources of support in their communities, from both formal services and informal networks of care. The formal service most frequently recognised by participants is provided by funeral directors. We outline some reasons for this, and explore one particular theme, memorialisation, in which funeral providers have traditionally been a lead discipline. Significant changes in memorialisation over recent decades challenge today’s funeral industry, but also draw our attention to underlying social changes reshaping our understanding not only of bereavement care but of care in general. Bereavement support is most effective when provided collaboratively by formal and informal care providers, but collaboration is challenged by policies that continue to privilege formal services over informal care. This challenge of developing constructive, respectful and complementary collaborations between formal and informal care is not peculiar to bereavement care, but is a social policy imperative for contemporary societies.
Death discourse provides interesting material to determine how societies and cultures cope with death and the sorrow of losing a beloved one. Several aspects can be analyzed: content, language, design, and so on. This article describes a diachronic bottom-up analysis of the metaphorical language in 150 epitaphs from Belgian cemeteries. The analysis allows us to determine whether attitudes toward death and the taboo to talk directly about it have changed. Based on the existing frameworks, 13 recurring metaphors were identified and analyzed. Their occurrences are linked to the period in which they were written and the age and the gender of the deceased. Epitaphs are a stable genre on all levels of analysis. The results indicate that people are still reluctant to talk in a straightforward way about death as metaphors with positive connotations prevail.
Today every aspect of our life is published and shared online, including grief. The virtual cemeteries and social networks' use could be considered as a new modern mortuary ritual. Starting from the keyword stillbirth, 50 videos published on YouTube since 2008 have been analyzed qualitatively. The videos, 70% published by the mother, with an average length of 5.52 minutes, a mean of 2,429,576 views and 2,563 of comments, follow a sort of script: the second part with black and white photos, background music, and religious references. Could the continuous access to the child's technological grave encourage a complicated grief or be a support, given by the interaction with users, limiting the sense of isolation. The parent shows his or her own conceptions about death and, as a modern baptism, presents the child to the whole society. Videos keep child's memory alive and fuel a process of personalization and tenderness in the user.
À la mort du père, les trois fils se disputent. Autour de l’héritage? Pas cette fois-ci. Mais autour de la très contemporaine et inédite question du mode de sépulture. Dans la maison ancestrale, au Vieux Sémaphore d’Armanville, non loin des plages du Débarquement, chacun y va de ses mots, de ses humeurs, de ses croyances, de ses prétendues certitudes pour mieux cacher que la mort est toujours une fiction, et que nous ne pouvons recourir qu’à des récits pour la représenter. Comédie ou tragédie ? A la manière de la physique quantique, avec ses phases d’incertitude et ses trous noirs, ce roman ouvre des portes sur l’éternité. Dans une langue truculente et vache, Gaspard-Marie Janvier fait souffler le grand air de la mer sur la vanité de nos rites mortuaires et sur le kitch lamentable de nos cimetières.
Monumental architecture is a prime indicator of social complexity, because it requires many people to build a conspicuous structure commemorating shared beliefs. Examining monumentality in different environmental and economic settings can reveal diverse reasons for people to form larger social units and express unity through architectural display. In multiple areas of Africa, monumentality developed as mobile herders created large cemeteries and practiced other forms of commemoration. The motives for such behavior in sparsely populated, unpredictable landscapes may differ from well-studied cases of monumentality in predictable environments with sedentary populations. Here we report excavations and ground-penetrating radar surveys at the earliest and most massive monumental site in eastern Africa. Lothagam North Pillar Site was a communal cemetery near Lake Turkana (northwest Kenya) constructed 5,000 years ago by eastern Africa's earliest pastoralists. Inside a platform ringed by boulders, a 119.5-m2 mortuary cavity accommodated an estimated minimum of 580 individuals. People of diverse ages and both sexes were buried, and ornaments accompanied most individuals. There is no evidence for social stratification. The uncertainties of living on a "moving frontier" of early herding-exacerbated by dramatic environmental shifts-may have spurred people to strengthen social networks that could provide information and assistance. Lothagam North Pillar Site would have served as both an arena for interaction and a tangible reminder of shared identity.
Cette nouvelle édition mise à jour des dernières évolutions législatives et réglementaires permettant aux élus et à leurs agents qu'aux opérateurs funéraires de : trouver des réponses concrètes sur l'ensemble des questions relatives aux cimetières et aux opérations funéraires ; bénéficier de nombreux modèles d'actes enrichis ; mieux comprendre les failles et imprécisions des textes existants grâce à de nombreux commentaires et aux apports de la jurisprudence.
En passant de l'anthropophagie rituellique à l'inhumation puis à l'incinération, en s'appuyant sur des spiritualités polythéistes puis monothéistes, devant une telle inconnue, l'individu cherche à s'entourer de toutes les garanties possibles. Aujourd'hui, le voile des incertitudes s'ouvre légèrement. Les avancées scientifiques de la recherche archéologique apportent de nombreux éléments d'analyses et entrebâillent la porte vers quelques réponses. C'est ce que nous proposons de découvrir dans un parcours à travers le temps.
[Extrait présentation de l'ouvrage]
Au 18e siècle, les cimetières autour des églises sont devenus insalubres
mais il faut attendre 1804 pour que Napoléon publie un décret sur les lieux servant de sépulture. Aucune inhumation n’aura lieu désormais dans les églises, temples, synagogues, hôpitaux… ni dans l’enceinte des villes et bourgs. Le cimetière doit être extérieur à la ville et il est désormais géré par la commune (et non plus par l’église) tout comme l’enregistrement des morts et des règles précises sont édictées pour le « déterrement », c’est-à-dire la collecte des os après la dissolution des chairs et leur regroupement dans un ossuaire.
[Début de l'article]
Violette est garde-cimetière. Les gens de passage et les habitués passent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu’elle leur offre. Un jour, parce qu’un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l’on croyait noires se révèlent lumineuses.
Si l'histoire de la mort a suscité de nombreux travaux, celle du sort réservé au corps mort reste méconnue. Jusqu'au XVIIIe siècle, l'Eglise se charge de l'ensevelissement des corps dans les églises, chapelles ou cimetières adjacents, en veillant à sacraliser ces espaces funéraires. Mais l'urbanisation, l'influence des scientifiques et des philosophes et les exigences de santé publique entraînent une série de mesures administratives.
Le mouvement hygiéniste souligne au XIXe siècle les problèmes de séparation définitive des vivants et des morts et du choix de l'emplacement du cadavre. Dans le cimetière public et laïc, une nouvelle célébration de la mémoire voit le jour. A partir des années 1870, des médecins positivistes prônent la crémation des corps au nom de la santé publique et revendiquent la liberté d'expérimentation, tout en demeurant attachés au respect du culte des morts.
Historiens, sociologues et anthropologues mêlent leur regard pour penser le temps et les formes du passage de la communauté des vivants à l'univers de la mémoire.
Pour son numéro d'automne, Continuité se penche sur notre patrimoine funéraire, les enjeux qui le touchent et les initiatives participant à sa conservation. Au cours des dernières décennies, les pratiques et les mentalités ont bien changé dans le domaine funéraire. Résultat : l'avenir des cimetières et des monuments qui s'y trouvent se voit menacé. Pourtant, ce patrimoine, dont on préfère souvent éviter de parler pour ne pas aborder la délicate question de la mort, constitue une grande richesse.
Par leur aménagement, l'architecture de leurs tombeaux, dalles, stèles, caveaux et mausolées, les oeuvres d'art qui les parsèment et les informations inscrites sur leurs pierres tombales, les cimetières sont des centres d'archives et des musées à ciel ouvert. Heureusement, des intervenants de ce milieu en mutation s'activent à trouver et à mettre en oeuvre des solutions afin d'assurer la pérennité de ce legs, qui, s'il rend d'abord hommage aux défunts, joue d'abord un rôle essentiel pour les vivants.
[Résumé éditeur]
En allant au cimetière pour la fête de la Toussaint, Prune et Séraphin sont amenés à réfléchir à la mort, celle de leurs parents, la leur... Un dialogue s’installe entre adultes et enfants pour en dissiper la peur.
L'auteur parle de sa pratique clinique en Nouvelle-Calédonie où il côtoie des patients d'origine culturelles très variées. Il explique sa méthodologie à partir de contextes de situation clinique, de suivi thérapeutique mis en place permettant une adaptation au deuil.
L'auteur appporte, dans cet essai, une réflexion sur la mort à travers différentes rencontres, l'expérience et la philosophie. Il aborde la mort sans oublier les sujets que sont l'euthanasie et le suicide qui intègrent une approche métaphysique et spirituelle.
Les rapports entre la mort, l'animal et l'humain seront étudiés dans une société mortifère. En effet, pourquoi cette société exclut-elle la mort ? Quel est alors le sens de la vie ? Comment la production massive d'animaux domestiques en vue de nourrir les hommes organise-t-elle une mort sans sensibilité et sans respect de l'animal ? Cette mort industrielle a-t-elle un lien avec la sensibilité exprimée envers les animaux de compagnie et de leur mort ?
[Résumé auteur]
Les mémoriaux sur le web pour les personnes décédées s'accroissent en nombre et en diversité. L'auteure traite de trois formes souvent utilisées, et comment cela affecte l'expérience de mémorialisation web, à la fois pour ceux qui ont créé les mémoriaux et pour les visiteurs.