Anne-Dauphine Julliand a perdu ses deux filles, Thaïs et Azylis, d’une maladie orpheline.
"J’ai beaucoup souffert et je souffre encore, écrit-elle. Mais j’ai appris la consolation, ce délicat rapport à l’autre: s’approcher, toucher, parler. »
Grâce à des scènes vécues, Anne-Dauphine partage ses réflexions qui touchent juste. Si elle évoque bien sûr sa famille, son livre est aussi un hommage à tous les consolants : une soeur qui vous prend dans les bras, une infirmière qui s’assoit quelques minutes au bord du lit et prend juste le temps « d’être là ».
[Extrait résumé éditeur]
Ce livre est destiné aux parents ayant connu la douleur d'un enfant mort-né. Avec ses mots, l'auteur cherche à leur apporter consolation, apaisement et sérénité, et à leur redonner un nouvel espoir.
[Résumé éditeur]
Destiné à aider le jeune enfant à traverser une période de deuil, cet ouvrage s'adresse directement à lui avec des mots simples pour répondre à ses interrogations sur le cycle de la vie. Il fournit également des conseils pour comprendre, exprimer et surmonter son chagrin.
Cet ouvrage reprend une série d'émissions consacrées au thème de la consolation et diffusées sur France culture du 31 juillet au 29 août 2010, sous l'intitulé "Le sens des choses". Jacques Attali et Stéphanie Bonvicini ont piloté ces émissions, Jacque Attali se chargeant de l'introduction et de l'épilogue. Les intervenants ont traité les thèmes suivants : Comment consolent les religions ? ; L'écriture de la consolation ; Etre celui qui console ; Peut-on se consoler d'un génocide ? ; De bien singulières consolations.
Croire que la mort ne doit pas être abordée avec les enfants par peur d'un traumatisme repose sur l'illusion que ces derniers ne seront jamais confrontés à la mort et au fantasme d'une enfance bienheureuse. Les auteures ont cherché, par l'intermédiaire du roman, à connaÏtre la conception actuelle de la mort et de son accompagnement par des préadolescents qui ne sont plus tout à fait des enfants ni encore des adultes.
"Pour moi, la mort est une rencontre longtemps retardée avec un ami." Toute sa vie, il n'a cessé de l'appeler... Elle aura attendu le 22 janvier 2007 pour l'accueillir - l'Abbé Pierre avait 94 ans. Porte-parole des plus démunis, il s'était donné pour mission d'éveiller nos consciences, de lutter contre l'indifférence et l'injustice.
Rassemblant des textes issus des discours, d'étitoriaux, de livres et de carnets de jeunesse, ce recueil offre à la fois un testament et une leçon de sagesse. Parce qu'elles transforment une perspective tragique en un message d'espoir, les paroles du fondateur d'Emmaüs nous apprennent à accueillir notre fin avec sérénité. Pour mieux cerner cette pensée originale et éminemment positive, Albine Novarino s'est penchée aussi sur ceux qui inspirèrent l'Abbé Pierre : François d'Assise, Thomas d'Aquin, Vigny, Baudelaire, Péguy... Dans la lignée des viatiques, "La consolation des consolations" offre ainsi un regard sans tabou ni a priori sur notre ultime rendez-vous.
[Résumé de l'éditeur]
Papy et mamie sont très tristes : leur chien Zazou vient de mourir. Invitée à goûter chez eux avec ses parents et son petit frère, Lulu-Grenadine décide de rester : elle veut les consoler. Pleine de lucidité, d'entrain, elle y parvient très bien. Le rire succède aux larmes. Un album plein de fraîcheur, qui donne le premier rôle à l'enfant. La tristesse n'altère pas la gaieté des illustrations.
Il pleure, il pleure, il pleure... Mais pourquoi ? Parce que, parce que, parce que... Quand le chagrin submerge, isole, empêche les mots de sortir, heureusement que les amis accourent, entourent. Ils sont perplexes, impuissants même, mais ils entourent, partagent, consolent par leur présence. Le rire peut même succéder aux larmes.
Un petit bout de ciel bleu tombe à terre, "un mouchoir bleu qui a perdu son chagrin" et qui se met à chercher un chagrin à consoler ; mais ils sont si grands, si noirs pour lui qui est si petit ! Il voit les enterrements, le sang de la guerre, la maladie, le désespoir… Et finalement, il la voit elle, la petite fille au visage gai, qui vient d'avoir une grosse frayeur : peur et bonheur, larmes et lumière. Un album pour enfants, plein de poésie, qui ose dire la tristesse, le désespoir, les larmes à travers un très beau travail pictural. Un album grave et léger, où chacun peut y lire l'histoire de ses propres chagrins.
Dans un pays détruit par la guerre, un deuil national et illimité est décrété. Un petit garçon, malgré tout, continue à sourire et à aimer la vie. Pour cela, il sera battu et emprisonné. Mais la force de vie de cet enfant permet à tout le royaume de se consoler.
Depuis que sa femme est morte, la vie de Monsieur Henri est rythmée par le passage des trains. Par une journée de grand vent, une bourrasque emporte sa casquette, dernier cadeau de sa femme. Fort triste, il monte dans sa chambre pour trouver un autre couvre-chef. En ouvrant les deux penderies, la sienne et celle de sa femme, il fait un voyage dans le passé mais ne choisit pas un nouveau chapeau. Heureusement, le lendemain matin, allant chercher à la gare l'amie de sa femme pour partager un déjeuner, il récupère son chapeau trouvé par le chef de gare. L'originalité de cet album est à la fois due au graphisme très dynamique et coloré ainsi qu'au sujet traité : le veuvage d'un homme.
Grand-Père souris sait très bien raconter les histoires. Lili et ses soeurs adorent l'écouter. Jusqu'au jour où grand-père souris meurt. Mais Lili, la plus grande des petites souris, se souvient des histoires de grand-père. A son tour, elle raconte à la famille souris les histoires de grand-père. Tous sont ainsi moins tristes.
Ce document présente différentes facettes de la souffrance : la souffrance chez les personnes âgées isolées, la souffrance du malade, la douleur, le sens de la souffrance, la souffrance psychique induite par la précarité, la souffrance des aidants de personnes âgées dépendantes, la souffrance en fin de vie, la douleur des mourants, les souffrances au travail.
Ce livret, écrit par un évêque catholique, témoigne de ses réflexions vis-à-vis de la maladie, de la souffrance et de la mort. Il se présente à la fois comme un témoignage spirituel et un message sur la prise en compte de la douleur, la nécessité de la dignité humaine face à la mort, le mystère de la souffrance. Dans ce cadre religieux, il énonce des façons de retrouver la paix face à ces questions par des soins appropriés au niveau médical, mais aussi par l'amour et la prière.
L'auteur plaide pour le droit de la reconnaissance de la vie de l'enfant avant sa vie. Le deuil périnatal (mort in utero, fausse-couche, interruption médicale de grossesse mais aussi processus biologiques et psychiques) interroge le clinicien à propos de la loi de cet "entre-deux" mondes. Le droit des parents devrait faire en sorte que la loi ne défasse pas l'enfant de son existence.