What components of the physical examination (PE) are valuable when providing comfort-based care for an imminently dying patients? While patient factors must be individualized, this Fast Fact assimilates the sparse published evidence along with anecdotal experience to offer clinical pearls on how to tailor the PE.
BACKGROUND: Literature data on the overuse and misuse of diagnostic procedures leading to end-of-life aggressiveness are scarce due to the limited amount of estimated economic waste. This study investigated the potential overuse of diagnostic procedures in a population of end-of-life patients.
METHODS: This is a retrospective study on consecutive advanced patients admitted into two Italian hospices. Frequency and relative costs of X-ray imaging, CT scans, MRI, and interventional procedures prescribed in the 3 months before admission were collected in patient electronic charts and/or in administrative databases. We conducted a deeper analysis of 83 cancer patients with a diagnosis of at least 1 year before admission to compare the number of examinations performed at two distant time periods.
RESULTS: Out of 541 patients, 463 (85.6%) had at least one radiological exam in the 3 months before last admission. The mean radiological exam number was 3.9 ± 3.2 with a relative mean cost of 278.60 ± 270.20 € per patient with a statistically significant (p < 0.001) rise near death. In the 86-patient group, a higher number of procedures was performed in the last 3 months of life than in the first quarter of the year preceding last admission (38.43 ± 28.62 vs. 27.95 ± 23.21, p < 0.001) with a consequent increase in cost.
CONCLUSIONS: Patients nearing death are subjected to a high level of "diagnostic aggressiveness." Further studies on the integration of palliative care into the healthcare pathway could impact the appropriateness of interventions, quality of care, and, ultimately, estimated costs.
PURPOSE: To evaluate frequency, type, and cost of diagnostic and interventional radiological exams performed on end-stage oncologic patients in the 90 days before Hospice admission.
MATERIALS AND METHODS: Data of patients admitted to Hospice from January 2012 through June 2013 (18 months) were cross-checked with data from the digital archive of the Radiology Department. Frequency and type of exams performed before admission were analyzed across three 1-month periods, namely M-3, M-2, M-1, corresponding to 90-61, 60-31 and 30-1 days before admission. The Regional Range of Fees was used to determine the costs.
RESULTS: A total of 389 patients were admitted to Hospice. Before admission, 335 patients (86%) underwent 1543 radiological exams: 919 X-rays, 555 CTs, 39 MRs, and 30 interventional procedures. The cost of these services was € 106,988 (€ 19,918 for X-rays, € 73,956 for CTs, € 9502 for MRs, and € 3612 for interventional procedures). Across the pre-Hospice periods, the proportions of examined patients increased as admission approached: 36% in M-3, 43% in M-2 (P = .038), 65% in M-1 (P < .001). The mean number of exams increased significantly, too (P < .001).
CONCLUSIONS: A substantial number of end-stage oncologic patients underwent radiological exams in the 90 days before Hospice admission, and these numbers grew as Hospice access approached. In the end-of-life span, diagnostic excesses should be avoided.
CONTEXT: A cornerstone procedure in Palliative Medicine is to perform family meetings. Learning how to lead a family meeting is an important skill for physicians and others who care for patients with serious illnesses and their families. There is limited evidence on how to assess best practice behaviors during end of life family meetings.
OBJECTIVES: Our aim was to develop and validate an observational tool to assess trainees' ability to lead a simulated end-of-life family meeting.
METHODS: Building on evidence from published studies and accrediting agency guidelines, an expert panel at our institution developed the Family Meeting Assessment Tool. All fourth-year medical students and eight geriatric & palliative medicine fellows were invited to participate in a Family Meeting Objective Structured Clinical Exam, where each trainee assumed the physician role leading a complex family meeting. Two evaluators observed and rated randomly chosen students' performances using the Family Meeting Assessment Tool during the exam. Inter-rater reliability was measured using percent agreement. Internal consistency was measured using Cronbach's alpha.
RESULTS: A total of 141 trainees (MS4=133, GPF=8) and 26 interdisciplinary evaluators participated in the study. Internal reliability (Cronbach's alpha) of the tool was 0.85. Number of trainees rated by two evaluators was 210 (MS4=202, GPF=8). Rater agreement was 84%. Composite scores, on average, were significantly higher for fellows than for medical students (p <0.001).
CONCLUSION: Expert-based content, high inter-rater reliability, good internal consistency and ability to predict educational level provided initial evidence for construct validity for this novel assessment tool.
Au sommaire de ce dossier consacré au soins infirmiers à domicile : Pour une collaboration de tous les intervenants du domicile - Infirmière au domicile, une évolution des compétences - Le "virage ambulatoire" de l'incantation à la pratique - Dire la vérité au patient et à sa famille, un enjeu éthique - Questionnement éthique chez un couple âgé en perte d'autonomie au domicile - L'accompagnement d'un réseau pour favoriser la fin de vie à domicile - "Les infirmières libérales ont permis à mon mari de vivre la fin de sa vie chez nous" - La coordination des intervenants au domicile du patient - Soins libéraux, réagir en situation d'urgence - L'infirmière libérale face à l'urgence au domicile - L'importance de la formation continue dans le domaine des soins à domicile - La juste distance de l'infirmière à domicile - L'accompagnement des étudiants infirmiers lors de soins à domicile - Soins à domicile et défi de la coordination.
Origine : BDSP. Notice produite par APHPDOC mJmR0x7F. Diffusion soumise à autorisation
S'il a été établi que la marijuana soulage les patients en soins palliatifs, les services de santé qui en délivrent doivent rester vigilants. Cet article expose une étude de cas qui montre la complexité de l'utilisation médicale de marijuana. Pour les infirmières en oncologie, tenir compte des avantages et des inconvénients d'une telle utilisation dans le cadre des soins palliatifs participe à fournir des soins de qualité.
Surdiagnostic, non-respect des recommandations, application non pertinente, d'une recommandation collective à l'échelle individuelle, absence de réévaluation des prescriptions chroniques. le surtraitement est une problématique multifactorielle qui gravite autour d'un enjeu unique et central : la qualité. Notamment lorsque la technologie met la clinique dans l'impasse. Ces derniers mois, les cancers de la prostate et du sein ont nourri la médiatisation du problème de surdiagnostic. Ils ne représentent cependant qu'une partie émergée de l'iceberg. Dans un nombre croissant de situations cliniques, l'augmentation des diagnostics se solde par des difficultés décisionnelles auxquelles les praticiens doivent pourtant répondre. Autre constat : le bénéfice se rapproche-t-il du risque ? Avec quinze millions de personnes atteintes de maladies chroniques, la notion de bénéfice-risque doit guider la prescription. Mais la volonté de traiter précocement chacune de ces affections augmente la densité de la population polypathologique et avec elle le risque iatrogène.
Origine : BDSP. Notice produite par EHESP nBIqsR0x. Diffusion soumise à autorisation
Cet ouvrage s'adresse aux médecins et futurs médecins. Il traite des particularités du patient âgé (notions de fragilité, de polypathologie, d'autonomie, de dépendance, d'aidants) ; des moyens dont dispose le gériatre (équipe pluridisciplinaire, composantes de la filière gériatrique, partenaires extra-hospitaliers, outils et techniques indispensables) ; de la pratique gériatrique (examen clinique, consultation, thérapies médicamenteuses et non médicamenteuses, soins palliatifs) ; des syndromes gériatriques et autres situations couramment rencontrées en gériatrie. En annexe de l'ouvrage sont détaillés les principaux outils d'évaluation gériatrique.
Origine : BDSP. Notice produite par FNG R0xGpGAo. Diffusion soumise à autorisation
De nombreuses limites techniques et humaines s'opposent à nos désirs d'une médecine capable de vaincre tous nos maux et de permettre toutes nos utopies de santé parfaite, de longévité heureuse et de modelage de nos corps et de notre descendance. La pratique des soins est un art probabiliste reposant sur la science statistique qui ne garantit donc point l'efficacité certaine d'un acte médical s'exerçant sur une personne donnée. Les soignants et les patients ne sont ni des robots ni des ordinateurs et ils peuvent diverger dans leurs comportements. Des limites matérielles, financières en particulier, rendent difficiles des soins égaux pour tous, accessibles immédiatement et en tous lieux. De très gros problèmes éthiques et sociaux freinent considérablement l'application aux humains des découvertes et des techniques dues à la recherche, en particulier dans le domaine de la reproduction et du clonage. Les énormes progrès en médecine ont leur contrepoids comme l'attestent entre autres les infections hospitalières et les effets secondaires liés aux traitements et aux investigations. Les souffrances de millions d'êtres sur la planète, dénutris, victimes du paludisme ou du sida ne seront pas soulagées par la seule "médecine". Le vieillissement dans les pays riches pose d'énormes problèmes de santé, publique en particulier, dont la prise en charge excède, et de loin, les moyens des soignants. Les médecins et les paramédicaux s'efforcent de prévenir nos maladies, de les traiter - sans garantie de résultats - dans le but de nous maintenir dans le meilleur état de santé possible, le plus longtemps possible. Mais ils n'ont pas vocation à satisfaire tous nos désirs, espérances et fantasmes. La médecine est une "science molle" imparfaite et imprécise. La foi en une médecine scientifique infaillible et ubiquitaire n'est pas la solution aux difficultés de l'existence. Cet ouvrage s'efforce de recenser les nombreuses limites de la pratique médicale. Sans minimiser les fantastiques acquis dont nous bénéficions, n'oublions pas que les petites et grandes misères dont nous souffrons ne relèvent pas de la "médecine" ou pas seulement d'elle.
Origine : BDSP. Notice produite par ENSP kq8r9R0x. Diffusion soumise à autorisation
Les enfants en fin de vie souffrent fréquemment de symptômes gastro-intestinaux. Leur diagnostic et leur contrôle demande un examen scrupuleux des antécédants et du physique afin d'identifier les causes possibles, un traitement pharmacologique et non-pharmacologique, et une discussion avec les patients et avec la famille des objectifs des soins. Le contrôle aggressif des symptômes est essentiel pour améliorer la qualité de vie de ces enfants.
Présentation détaillée et commentée des notions médicales portant sur la douleur, les soins palliatifs et l'accompagnement à destination des étudiants en médecine souhaitant acquérir et maîtriser ces sujets spécifiques. Cet ouvrage correspond au module 6 du nouveau programme de l'Examen National Classant en médecine.
Cet ouvrage aborde le programme de gériatrie et de soins palliatifs du DCEM. La première partie traite des présentations cliniques typiques rencontrées dans un service de gériatrie et de la démarche à adopter face à ces présentations. La deuxième partie traite des grands syndromes de gériatrie. La troisième partie décrit les examens paracliniques à visée diagnostique en gériatrie. La dernière partie consiste en un questionnaire d'auto-évaluation et sa correction détaillés.
La compression médullaire est souvent associée au cancer et génère de fortes douleurs dorsales chez les patients atteints. Elle nécessite une détection rapide et précoce pour être bien prise en charge. Dans cet article sont décrits l'épidémiologie, les signes cliniques, les examens de détection et la prise en charge thérapeutique.
Livret destiné aux enfants atteints d'une maladie grave. Il leur explique ce qu'est une maladie grave, quels sentiments ils peuvent ressentir, les changements intervenant dans leur vie quotidienne, les changements relationnels avec les autres, les contraintes liées à la maladie, les traitements et les examens qu'il faut subir, la douleur liée à la maladie et les chances de guérison. Livret accompagné d'un guide pour les parents : "Votre enfant est gravement malade".
Bande dessinée retraçant l'histoire de Pascal, atteint de leucémie. Y sont traités : l'annonce du diagnostic, l'entrée à l'hôpital, les examens médicaux et le traitement de la leucémie.
Cet article porte sur la présence des parents durant un acte médical invasif. Les parents ont un rôle à jouer pour distraire leur enfant et contribuer à ce qu'il ait moins mal.
Les auteurs, par des textes et des illustrations, expliquent aux enfants touchés par le cancer ce qu'est cette maladie. Descriptions, examens, traitements et post-traitements. La mort possible est suggérée. Cet album est très explicatif, permettant de dédramatiser l'annonce en mettant des mots sur le cancer qui reste une "grosse tempête dans la vie d'un enfant".
Un garçon, dont les parents sont divorcés, ne voit quasiment plus son père qui est routier. L'enfant, atteint d'une leucémie, veut renouer avec son père avant d'être de nouveau hospitalisé. Il va se cacher dans son camion. Après des débuts difficiles, le père et l'enfant vont reconstruire une relation. Ce beau film traduit toute l'importance des relations familiales, surtout dans les moments graves. Ce film est en allemand sous-titré français.