Cet ouvrage aidera le lecteur à anticiper un décès et gérer les formalités qui s'imposent lorsqu'il survient. Des repères vous permettront de procéder aux démarches dans les délais requis et par ordre de priorité. Vous saurez comment vous orienter dans le maquis des prestations funéraires et bien choisir une société de pompes funèbres. Des modèles d'actes et de lettres sont reproduits pour faciliter vos démarches.
A patient's death can pose significant stress on the family and the treating anaesthetist. Anaesthetists' attitudes about the benefits of and barriers to attending a patient's funeral are unknown. Therefore, we performed a prospective, cross-sectional study to ascertain the frequency of anaesthetists' attendance at a patient's funeral and their perceptions about the benefits and barriers. The primary aim was to investigate the attitudes of anaesthetists towards attending the funeral of a patient. The secondary aims were to examine the perceived benefits of and barriers to attending the funeral and to explore the rate of bonds being formed between anaesthetists, patients and families. Of the 424 anaesthetists who completed the survey (response rate 21.2%), 25 (5.9%) had attended a patient's funeral. Of the participants, 364 (85.9%) rarely formed special bonds with patients or their families; 233 (55%) believed that forming a special bond would increase the likelihood of their attendance. Showing respect to patients or their families was the most commonly perceived benefit of attending a funeral. Participants found expression of personal grief and caring for the patient at the end-of-life and beyond beneficial to themselves and the family. Fear of their attendance being misinterpreted or perceived as not warranted by the family as well as time restraints were barriers for their attendance. Most anaesthetists had never attended a patient's funeral. Few anaesthetists form close relationships with patients or their families. Respect, expression of grief and caring beyond life were perceived benefits of attendance. Families misinterpreting the purpose of attendance or not expecting their attendance and time restraints were commonly perceived barriers.
Trial registration: ACTRN 12618000503224.
La prévention des risques sanitaires liés à la dépouille écrase presque toute autre considération. L’organisation des obsèques n’est pas réellement prise en compte par le législateur, laissée au bon vouloir des officiants : est-ce acceptable, en période de pandémie, quand les risques sont multipliés et que la mort est omniprésente, pas seulement celle du défunt, mais aussi celle d’une société prise en défaut ? Seule une approche éthique permet de relever le défi de funérailles plus responsables.
Marie-Rose Jehl-Kopff témoigne des activités de l'association "Maintenant, l'après...". Cette association ambitionne de sensibiliser les citoyens sur le sujet de la mort, de les informer sur des pratiques funéraires plus écologiques et de fédérer une communauté d'intérêts liés aux obsèques. L'association porte également le projet de créer une coopérative funéraire en 2020.
L'action du Collectif revêt deux formes. La première est un réseau d'accompagnement qui, alerté par les services funéraires municipaux dès qu'ils ont connaissance des funérailles d'une personne isolée, se mobilise selon les disponibilités de chacun pour être présent. L'objectif étant que nul ne soit inhumé sans une présence citoyenne et fraternelle. La deuxième consiste en l'organisation d'une cérémonie annuelle sous la présidence du maire. Il s'agit de rendre hommage à toutes les personnes accompagnées l'année précédente.
Les rites funéraires ne forment pas qu'un espace virtuel groupal où il serait possible d'exprimer ses émotions. Par le biais d'opérations psychiques précises, ils préparent le sujet en deuil et son groupe à la mentalisation de la perte et à l'intégration des traces psychiques de la personne perdue. Si certains rituels sont traumatisants, c'est qu'ils favorisent l'expression d'une souffrance insupportable ou, au contraire, l'absence d'expression de la souffrance, contradictoire avec la réalité des liens établis entre le défunt et ses proches.
La pandémie du Covid-19 a imposé des mesures de santé publique ayant une incidence dans de nombreux domaines de la vie sociale. La fin de vie, le moment du décès, comme le temps des obsèques sont particulièrement concernés par l’étendue de cette crise. Celle-ci a pour particularité d’être à la fois une crise de mortalité (surmortalité en contexte épidémique) et une crise « du funéraire » (bouleversement des conditions de l’adieu et des obsèques pour l’ensemble des décès). Le confinement et ses restrictions, application de « mesures barrières » strictes, limitation impérative des déplacements, ont pour effet immédiat de bousculer le déroulement des opérations funéraires, pour l’ensemble des décès mais à des échelles variables. Outre les mesures de protection drastiques liées à la manipulation des corps infectés et à la nécessité de recourir à une mise en bière immédiate dans ce cas, c’est l’ensemble du processus funéraire qui subit des ajustements, voire est confronté à des impossibilités, avec des conséquences significatives sur le traitement des corps, sur les personnes endeuillées et sur les professionnels des secteurs en question.
[1er paragraphe]
Les généralistes au cours du confinement ont été très peu entendus. Les injonctions officielles répétées et mentionnées sur les autorisations de sortie étaient : n’allez pas chez votre généraliste si vous avez de la fièvre, ne vous rendez dans son cabinet qu’en cas d’urgence. Alors que les services d’urgence étaient débordés, (dont certains services de proximité qui ont été appauvris de façon drastique dans les années précédentes pour des raisons dites « économiques ») l’ARS et la CPAM donnaient alors la consigne aux généralistes de favoriser la téléconsultation devant la pénurie de masques (18 masques par semaine par généraliste à partager avec ses patients). Si la téléconsultation peut être utile pour le suivi des consultations et l’ interrogatoire des patients, elle ne remplacera jamais un examen clinique, ce qu’exprime un généraliste en la désignant comme du « secrétariat à distance ». Il était bien évident que très mal équipés, les généralistes étaient démunis devant une épidémie de cette ampleur.
[Début de l'article]
Dealing with death and bereavement in the context of the Covid-19 Pandemic will present significant challenges for at least the next three months. The current situation does not allow for families andbcommunities to be involved in the process of death in ways in which they would normally hope or expect to be. In addition, mortality rates will disproportionately affect vulnerable households. The government has identified the following communities as being at increased risk: single parent households; multi-generational Black and Minority Ethnic groups; men without degrees in lone households and/or in precarious work; small family business owners in their 50s; and elderlyhouseholds. Our study focused on these groups. This report presents a summary of findings and key recommendations by a team of anthropologists from the London School of Economics who conducted a public survey and 58 cross-community interviews between 3 and 9 April 2020. It explores ways to prepare these communities and households for impending deaths with communications and policy support. More information on the research methodology, data protection and ethical procedures is available in Appendix 1. A summary of relevant existing research can be found in Appendix 2. A list of key contacts across communities for consultation is available on request. Research was focused on “what a good death looks like” for people across all faiths and for vulnerable groups. It examined how communities were already adapting how they dealt with processes of dying, burials, funerals and bereavement during the pandemic, and responding to new government regulations. It specifically focused on five transitions in the process of death, and what consultation processes, policies and communications strategies could be mobilised to support communities through these phases.
A population survey finds that bereaved people draw upon diverse sources of support in their communities, from both formal services and informal networks of care. The formal service most frequently recognised by participants is provided by funeral directors. We outline some reasons for this, and explore one particular theme, memorialisation, in which funeral providers have traditionally been a lead discipline. Significant changes in memorialisation over recent decades challenge today’s funeral industry, but also draw our attention to underlying social changes reshaping our understanding not only of bereavement care but of care in general. Bereavement support is most effective when provided collaboratively by formal and informal care providers, but collaboration is challenged by policies that continue to privilege formal services over informal care. This challenge of developing constructive, respectful and complementary collaborations between formal and informal care is not peculiar to bereavement care, but is a social policy imperative for contemporary societies.
Le père d'Olivia, 10 ans, est malade. Atteint d'une maladie neurodégénérative, il ne peut plus monter les escaliers et est installé en bas, jusqu'au moment où il devra être hospitalisé et où il décidera de ne plus lutter. A travers le regard d'Olivia, heureuse d'être entourée de tous les siens et de son chat, entre les larmes et les rires, nous suivons le quotidien de la famille confrontée à la maladie et à la fin de vie.
The new technologies have changed the rituals related to death: Creation of memorial webpages and of virtual tombs, celebration of death anniversaries are now common currency on the Internet. In spite of their disappearance among the living, the deceased continue to exist on the Web. They still receive messages from their relatives but also from strangers and are at the heart of discussions, prolonging their presence. New technologies have led to a new concept of time and of “where life ends.” Through the analysis of Facebook’s accounts devoted to Turkish martyrs, this article aimed to describe the new funeral rituals seen on the Internet.
OBJECTIVES: To ascertain bereavement practices offered by hospitals and medical practitioners (MPs), factors that influence the likelihood of MPs' involvement in funeral attendance, the benefits and barriers to attendance to a patient's funeral as perceived by MPs and the rate of attendance to patients' funeral by MPs.
DESIGN: MEDLINE (Ovid), Embase, PubMed, and Google Scholar were searched with a systematic search structure for randomized controlled trials, comparative observational studies, case series, cross-sectional studies, editorials, and letters. The search was limited to English only. The study was registered with Prospero (Registration Number: CRD42018095368).
RESULTS: A total of 381 articles were identified with 46 articles meeting the inclusion criteria. Of the 46, 16 were editorials and 12 were letters. Eighteen were cross-sectional studies conducted in the United States, Canada, Australia, Israel, and Ireland. Year of publication ranged from 1990 to 2017. Of these, 12 were quantitative, 3 were qualitative, and 3 were mixed-method studies. Two of the cross-sectional studies involved family members of deceased patients while others involved MPs. Bereavement practices offered by hospitals included memorial services, letters, and services provided by bereavement coordinators. Bereavement practices employed by MPs included answering or making phone calls, attending family meetings, and sending condolence letters. MPs' attendance at a patient's funeral was influenced by MPs' gender, age years of experience the medical specialty. Perceived benefits of MPs' attendance at a patient's funeral included providing support to the family, extending the professional relationship, illustrating respect to the patient and the family, resolving guilt and personal growth. Barriers to the attendance included a lack of time, blurring of professional boundaries, personal discomfort with death, emotional arousal, and discouragement by colleagues. General practice had an attendance rate of 71%. Attendance rates for palliative care, oncology, and psychiatrists ranged from 63% to 81%, 7.1% to 67%, and 15% to 67%, respectively. Intensivists had an attendance rate of 22%.
CONCLUSION: Several bereavement practices are provided by hospitals and MPs. Funeral attendance is an uncommon bereavement practice. MPs' attitudes toward attending a patient's funeral are understudied in many specialties. Patient factors that influence MPs' participation in bereavement practices are poorly understood.
C'est quand la mort ? On se réveille après la mort ? On s'ennuie quand on est mort ? Le papi d'Alice vient de mourir, et Alice se pose des questions. La mort ça rend triste, ça fait peur, ça donne des idées noires, et ça met en colère. Ce livre aide les enfants à mieux comprendre ce qui se passe, les explications sont détaillées et claires. elles permettent de parler de la mort à un enfant avec des mots simples.
Renard qui a eu une belle vie se couche ferme les yeux pour toujours. Peu à peu ses amis se réunissent autour de lui car tous ‘l'avaient aimé. Hibou fit l éloge de Renard et tous ont les yeux qui brillent.Chacun se rappelle d’un souvenir heureux avec Renard.
Une petite plante se met à pousser là où est enterré Renard ainsi toujours il sera présent près d’ eux.
Cette pièce de théâtre de 29 courts chapitres est jouée par 7 enfants, âgés de 4 à 11 ans, Acar, Bouh, Gus, Oz, Siran, Ine et Uno. La pièce démarre sur l'enterrement d'un petit oiseau. Chaque enfant participe aux funérailles, l'un porte la brouette où est déposée l'oiseau, l'autre creuse le trou, un autre apporte des brins d'herbe, le suivant le dépose dans le trou, etc.
A la fin de la cérémonie, après un long silence, s'en suit un long échange de ce qu'est la mort pour chacun d'entre eux et de ce qu'est la vie pour ceux qui restent. Chacun a son avis. Eh bien sûr quand on parle de la mort, on parle aussi de la vie !
A growing number of companies are offering digital products and services for use in funerals. Drawing on interdisciplinary research in Australia, the United Kingdom and the United States, we explore how funeral directors operate as intermediaries for these digital products and services. We critically examine the popular framing of the funeral industry as a “conservative” business and examine how funeral directors actively mediate between their clients and the companies offering innovative products and services. This study provides an account of current developments in the funeral economy as well as a broader narrative about how funeral industry professionals have engaged with technology.
À la mort du père, les trois fils se disputent. Autour de l’héritage? Pas cette fois-ci. Mais autour de la très contemporaine et inédite question du mode de sépulture. Dans la maison ancestrale, au Vieux Sémaphore d’Armanville, non loin des plages du Débarquement, chacun y va de ses mots, de ses humeurs, de ses croyances, de ses prétendues certitudes pour mieux cacher que la mort est toujours une fiction, et que nous ne pouvons recourir qu’à des récits pour la représenter. Comédie ou tragédie ? A la manière de la physique quantique, avec ses phases d’incertitude et ses trous noirs, ce roman ouvre des portes sur l’éternité. Dans une langue truculente et vache, Gaspard-Marie Janvier fait souffler le grand air de la mer sur la vanité de nos rites mortuaires et sur le kitch lamentable de nos cimetières.