Ce recueil de lettres témoigne de six années de rencontres hebdomadaires de l'auteur avec les patients de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital de La Seyne-sur-Mer. Illustrés d'oeuvres réalisées par Michel Cadéo, ces échanges révèlent la profondeur intérieure de personnes en fin de vie prises en charge dans cet établissement.
Eli Anne a 16 ans et vient de perdre sa sœur, Amalie, d’un an sa cadette. Folle de chagrin, elle refuse de supprimer son profil Facebook. Le 5 octobre, jour de l’anniversaire d’Amalie, elle lui poste un message en privé sur sa page Facebook. Ce message marque le début d’une correspondance quotidienne qui durera jusqu’à Noël.
A travers les souvenirs que nous livre Eli Anne, on plonge dans l’intimité des deux sœurs. Leur enfance, leur complicité, leurs désaccords, leurs rêves d’adolescentes. Et surtout, leur passion commune pour la musique. Toutes ces lettres sont l’occasion pour Eli Anne d’ouvrir son cœur, d’exprimer son chagrin et de dire à sa sœur ce qu’elle n’a jamais osé lui dire de son vivant.
Pendant les deux mois et demi que durent cette correspondance, Eli Anne va peu à peu faire son deuil et s’apaiser. Le 24 décembre, elle décide de cesser d’écrire pour aller parler à sa sœur de vive voix sur sa tombe.
Militant pour l'euthanasie, l'auteur s'adresse à la première dame pour faire part de son souhait de voir évoluer la loi vers une légalisation de l'euthanasie.
OBJECTIVES: Family members of patients who die in the ICU often remain with unanswered questions and suffer from lack of closure. A letter of condolence may help bereaved relatives, but little is known about their experience of receiving such a letter. The objective of the study was to understand bereaved family members' experience of receiving a letter of condolence.
DESIGN: Qualitative study using interviews with bereaved family members who received a letter of condolence and letters written by these family members to the ICU team. This study was designed to provide insight into the results of a larger randomized, controlled, multicenter study.
SETTING: Twenty-two ICUs in France.
SUBJECTS: Family members who lost a loved one in the ICU and who received a letter of condolence.
MEASUREMENTS AND MAIN RESULTS: Thematic analysis was used and was based on 52 interviews and 26 letters. Six themes emerged: 1) a feeling of support, 2) humanization of the medical system, 3) an opportunity for reflection, 4) an opportunity to describe their loved one, 5) continuity and closure, and 6) doubts and ambivalence. Possible difficulties emerged, notably the re-experience of the trauma, highlighting the absence of further support.
CONCLUSIONS: This study describes the benefits of receiving a letter of condolence; mainly, it humanizes the medical institution (feeling of support, confirmation of the role played by the relative, supplemental information). However, this study also shows a common ambivalence about the letter of condolence's benefit. Healthcare workers must strive to adapt bereavement follow-up to each individual situation.
Recruitment of participants into bereavement research may present many challenges for the research team. At present, there is little consensus for researchers and ethics committees on the most appropriate method of recruitment. There is some evidence that participants prefer to be contacted about research studies via letters. However, recruitment involving the use of a letter can occur in a number of ways, each with ethical and practical benefits and limitations. In a study of the experiences of bereaved parents, we used letters in three ways: direct mailing from the research team with an opt-out option; permission to mail letters obtained by social workers from a hospital-based follow-up program during routine contact; and letters mailed from the hospital's PICU research nurse at the hospital with instruction on how to opt in. In this paper, the practical and ethical realities of each method are highlighted, using examples from our own experiences. Nineteen parents also provided reflections in follow-up phone calls. While direct researcher contact is perhaps the most feasible for researchers, ethical concerns may render it unacceptable. While contact via a known member of a follow-up program is more ethically appropriate for participants, it also presents significant practical issues. We suggest that contact via a representative of the healthcare institution provides the best balance of ethical and practical acceptability for both participants and the research team, but responsiveness to the ethical and practical requirements of the study is crucial in ensuring it can be successfully undertaken.
Mathurin, kangourou amoureux, commence à se poser des questions sur sa femme Adélaïde. C'est l'histoire d'un amour qui reste fort et brillant comme au premier jour malgré la maladie et les difficultés qu'elle engendre au quotidien. La maladie d'Alzheimer et la vieillesse sont abordées avec délicatesse et poésie.
Tout part d’un simple devoir d’anglais : « Ecrire à un disparu ». Laurel vient d’entrer au lycée et elle va rédiger pendant un an des lettres aux morts qui ont compté pour elle : des musiciens comme Kurt Cobain, des acteurs, des poètes. Elle leur raconte ainsi sa vie, ses amis, son premier amour et le mystère derrière la mort de sa soeur aînée, May.
Si certains ont organisé de leur mieux leur succession, avec un souci de simplifier la tâche à ceux qui restent, rares sont les personnes préparées à assurer administrativement, juridiquement et fiscalement les suites d'un décès. Ce guide permet d'avancer pas à pas en respectant les priorités. Qui déclare le décès ? Comment organiser les obsèques ? Qui supporte les frais funéraires ? Quelles démarches auprès du Trésor public, des banques, des Caisses de retraites et complémentaires, de l'employeur, des compagnies d'assurance, des prestataires de services ? Comment s'organise la succession ? Quels titres et papiers produire ? Quid des précautions à prendre, des abattements fiscaux, des frais de notaire, des actes et certificats obligatoires ?
[R.A.]
Origine : BDSP. Notice produite par FNG GR0xnH7C. Diffusion soumise à autorisation
Perdre ses parents est toujours une épreuve bouleversante, qui laisse tout à la fois blessé et désemparé. C'est pourquoi ce qui était au départ une simple correspondance sur l'actualité entre un journaliste, Leo Fijen, et le moine bénédictin Anselm Grün devient ici un échange plus profond, lorsque le premier apprend que son père est atteint d'une maladie incurable.
À travers l'évocation toute en émotion de la dernière année de vie d'un homme, ce sont les sujets essentiels de toute existence humaine qui sont abordés : la mort, les adieux, la solitude, le chagrin, mais aussi les liens familiaux et le courage de croire.
Avec la délicatesse qu'on lui connaît, Anselm Grün se fait directeur spirituel par Internet. Ses propos apaisants pourront accompagner chacun d'entre nous dans le délicat travail de deuil.
[Résumé éditeur]
Dans cet ouvrage, Robert Mallet publie la correspondance d'André Gide avec Paul Claudel en 1950. Ayant la confiance des deux écrivains, il est en charge de préparer et de présenter l'édition du volume. Après la mort des écrivains, il publie cet essai où il révèle les conversations qu'il avait consignées, en faisant des circonstances de la mort et des obsèques de Gide le point de départ de sa propre réflexion.
Depuis la maison au bord de la mer où elle a trouvé refuge, une femme entretient une correspondance avec les personnes qui lui sont chères. Ses lettres sont autant de méditations sur les mystères de la vie, avec sa part de lumière comme sa part de ténèbres. Ecrites dans la solitude, elles s'adressent à ceux qui, par-delà la distance, sont pour elle des compagnons de route : son époux disparu en montagne et dont le corps n'a jamais été retrouvé ; l'amie fidèle qui a été à ses côtés au coeur de l'épreuve et du deuil ; son frère qui lui a confié ses trois filles pour l'été ; et d'autres encore... Six lettres où s'exprime une extrême attention à ce qui fait la beauté et la singularité de chacun, et d'où jaillit une confiance sereine en la vocation divine de tout être. [Résumé auteur]
Un jour comme tous les jours, Ernest, Stanislas et Désiré se réveillent de bonne humeur. Ils se chamaillent comme à leur habitude. Quand arrive une lettre : « Aujourd’hui, c’est le dernier jour. Votre vie est finie ». Les trois petits vieux décident de faire comme si de rien n’était, comme si la lettre n’avait jamais existée. De toute manière, les trois amis n’ont « absolument pas le temps de mourir ».
Ce roman est construit comme un échange imaginaire entre un jeune comédien et son père décédé, sur le ton de l'humour acide, parlant du suicide, de la maladie, de la mort.
Ce témoignage raconte l'histoire d'amour entre un frère malade et sa soeur. Adapté de l'histoire de Louis et Marie Francoeur, il raconte leur enfance à travers un roman, en s'appuyant sur leurs anciennes lettres et leur journal intime. Ce récit explique à la fois la manière dont est traité un patient malade par les soignants, la famille et les amis ainsi que ce que peut détruire et apporter une maladie. La relation de spiritualité entre les deux enfants est importante pour continuer cette lutte contre le cancer. De plus, l'écriture ainsi que la lucidité du frère et de la soeur amène le lecteur à réfléchir sur le sens de la maladie.
Claire est une adolescente pleine de vie qui habite avec sa mère depuis le divorce de ses parents. Entre le lycée pour l'une et le travail à la maternité pour l'autre, il est parfois difficile de trouver le temps de se parler. La mère et la fille ont trouvé une solution : elles communiquent par écrit. Ce roman est la retranscription de leur drôle de correspondance par post-it interposés laissés sur le frigo. Une terrible vérité est révélée : la maman de Claire est atteinte d'un cancer du sein. De Janvier à Septembre, au fur et à mesure des listes de courses, des messages d'amour, des joies, des peines, des rappels pour l'argent de poche, des bonnes notes et des sorties, des colères et des réconciliations, des tracas quotidiens et des rendez-vous chez le médecin ou à l'hôpital, nous suivons l'évolution de la maladie de la mère et de l'espoir de Claire qui demeure. Pour conclure, Claire écrit deux lettres à sa mère décédée afin de lui exprimer ses pensées et ses souvenirs. L'une restera sur le frigo, l'autre avec elle jusqu'à ce qu'elle la plie pour la jeter dans le fleuve. Ces deux lettres sont ses exutoires pour entamer son travail de deuil et exprimer son amour et ses souvenirs éternels à sa maman.
Le père de Mélanie, 9 ans, est "parti"… Alors, la fillette décide de lui écrire des lettres qu'elle regroupe dans un cahier, son journal intime. Jour après jour, chapitre après chapitre, elle s'adresse à lui pour lui raconter son quotidien et lui exprimer ses émotions : la vie à la maison avec maman qui n'est pas retournée travailler, sa rentrée des classes difficile, le regard de ses camarades, la colère qui éclate inopinément à chaque phrase qu'elle prononce et Vincent, son amoureux, a qui elle n'a pas osé s'adresser depuis qu'une maladie grave mais réversible, la myélite, l'a cloué dans un fauteuil roulant… Un jour, la mère de Mélanie découvre le cahier de sa fille et devient folle de rage. Comment Mélanie a-t-elle osé parler à son père alors que celui-ci est mort ! Mélanie claque la porte et se réfugie… chez Vincent !
Dilly a treize ans et vit seule avec son père, un homme mélancolique et renfermé sur lui-même depuis la mort de son épouse, décédée d'une grave maladie quelques années auparavant. Cet été, Dilly est folle de rage : elle découvre qu'avant de mourir sa mère lui a écrit une lettre. Une mère partie trop tôt qui se permet encore aujourd'hui de diriger la vie de sa fille !
Vingt histoires de femmes et d'hommes, de tous âges, de tous milieux, de tous pays, de toutes époques, sous la lumière très douce ou très violente de la mort. Entre chaque texte, des lettres à une absente forment une même histoire.
Léa, 12 ans, passe ses vacances chez sa grand-mère Mamoune, dans les Pyrénées. C'est l'occasion pour elle d'écrire à Jean, son grand frère de 16 ans, qui n'aura jamais 16 ans, comme il n'a jamais eu 6 ans, ni même 6 mois. Avec Mamoune, elle peut parler de lui et lui rendre visite, au cimetière. D'ailleurs, il n'est "Jean" que pour elle ; pour les autres, il n'a pas de nom, ou bien il est "mon fils", le bébé de maman, son bébé unique, pour les vieux d'ici "le pauvre petit", pour Mamoune "le petit ange". Au fil des années, elle s'est appropriée sa vie en l'inventant, chaque fois différent, héros aux multiples prénoms, aux multiples facettes. Elle lui confie tout, sa tendresse infinie malgré l'absence, et cet été particulièrement, ses rêves, ses amitiés et ses premiers émois. Elle sortira de ces vacances transformée, guérie aussi du passé, en paix avec elle-même et avec sa mère à qui elle dédie sa dernière lettre, partageant ainsi la perte, le dialogue autour de ce bébé perdu et la douleur qui avait paralysé leurs relations.
Ce roman raconte la tragique fin d'histoire d'amour entre Holly et Gerry. Ces deux jeunes personnes s'aimaient follement et avaient la vie devant eux. Cependant, la mort brutale de Gerry va bouleverser la vie d' Holly et la laisser dans une tristesse désespérée. Gerry ne l'a pourtant pas abandonnée, il lui a laissé en ultime cadeau, 10 lettres qu'elle lira et découvrira chaque mois, lui permettant d'aller de l'avant.