C'est l'histoire d'un jeune homme de 17 ans, Parker Santé. Depuis le décès de son père il y a 5 ans, il n'a pas prononcé un mot. Pendant que ses camarades de classe postulent à l'université, lui sèche les cours du lycée et traîne dans les hôtels chics de San Francisco pour parfaire sa technique de pickpocket. Un jour, il rencontre Zelda Toth aux cheveux argentés. Il dérobe de l'argent dans son sac à main. Mais il est très surpris, elle ne le dénonce pas et lui dit qu'elle n'en aura bientôt plus l'utilité. Le livre décrit leur cheminement commun pour redonner goût à la vie l'un à l'autre.
Objectif: L’article documente le vécu et les représentations sous-jacentes aux soins cliniques pour comprendre le suivi des protocoles ainsi que l’adaptation des soignés et leurs familles.
Matériel et méthodes: Quatre études de cas et 12 entretiens avec les soignants dont huit entretiens avec le personnel au niveau clinique et quatre entretiens avec des acteurs de soins en dehors de la biomédecine ont été menés. Pour l’intelligibilité de notre propos, l’approche constructiviste s’est avérée la mieux appropriée.
Résultats: Au début de toute maladie les familles s’en font une représentation au travers des modèles explicatifs de leurs sociocultures et leurs propres expériences qui oscillent sur des pôles naturaliste et spiritualiste. Par conséquent, le recours à plusieurs avis médicaux est l’attitude qui s’en dégage. Au Cameroun, l’éducation thérapeutique des patients qui permet de socialiser les soignés et leurs familles aux situations cliniques est davantage un échange informatif dépendant des dimensions affectives, cognitives ou conatives de la relation soignant/soigné. Elle ne devient efficiente qu’au moment où l’éducation culturelle du thérapeute lui permet de desceller les non-dits et les médiateurs de cette relation, afin d’établir des échanges négociés, partagés et mutuellement compris.
Conclusion: La maîtrise et le suivi assidu des protocoles thérapeutiques dans les soins palliatifs pédiatriques en Afrique subsaharienne interpellent le rôle du médecin qui sans être un spécialiste des cultures, se doit de ne pas faire fi des médecines parallèles qui sont à la portée de leurs patients et leurs familles et de collaborer avec eux dans les prises de décisions liées à leurs orientations thérapeutiques.
Carré 35 est le lieu a été enterrée la sœur aînée du réalisateur morte à l’âge de trois ans "Cette sœur dont on ne m’a rien dit ou presque, et dont mes parents n’avaient curieusement gardé aucune photographie. C’est pour combler cette absence d’image que j’ai entrepris ce film. Croyant simplement dérouler le fil d’une vie oubliée, j’ai ouvert une porte dérobée sur un vécu que j’ignorais, sur cette mémoire inconsciente qui est en chacun de nous et qui fait ce que nous sommes."
[D'après le synopsis]
Suite au décès de son frère, Henrietta, surnommée Henry, déménage à la campagne avec ses parents et sa soeur, Piglet. Poussée par l'ennui, elle explore les environs, inspirée par les aventures de ses héros Alice ou Mowgli. Elle rencontre Moth, une vieille femme qui vit dans le bois d'à côté. Cette dame aux allures de sorcière l'aide à sauver sa famille du chagrin.
Félix part à Lisbonne en vacances chez sa grand-mère. Dans une famille où la gemellité est commune, il fait figure d'exception : son frère Victor est mort lorsqu'ils étaient bébés. Comme ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, leur mère les distinguait par un bracelet. Or, lors de l'accident, les bracelets n'étaient plus au poignet des bébés. Les circonstances de l'accident laissent planer sur Félix ces questions troublantes : est-ce bien Victor qui est mort ? Est-ce qu'il est vraiment Félix ?
Ce livre plein d'humour et d'humanité traite la mort d'un jumeau avec beaucoup de délicatesse.
Deux soeurs et leur frère trouvent leur mère sans vie sur le sol de la cuisine. Pour ne pas être séparés par les services sociaux, ils cachent durant plusieurs jours sa mort à leur entourage. Un drame intime sur la confiance, l'amour et la solidarité.
Samuel, un adolescent, est en voiture avec sa mère et se querelle violemment avec elle. Quelques instants plus tard, la voiture fait une sortie de route. Samuel se réveille après des mois de coma pour apprendre que sa mère n'a pas survécu. Persuadé d'être responsable de sa mort, il ne peut en parler à quiconque, se replie sur lui-même et devient mutique. Ne sachant plus que faire pour l'aider, son père l'envoie à Rio participer, avec d'autres jeunes, à un programme social dans une favela, espérant que le contact avec le malheur et la pauvreté lui servira d'électrochoc. Il y renaîtra douloureusement, après avoir enfin pu éclaircir les circonstances exactes de l'accident et découvert l'amour.
Mia est atteinte de leucémie mais elle en nie la gravité. La rentrée approche et elle pense en finir rapidement avec la chimiothérapie. De mensonge en mensonge, elle s'éloigne des autres et sombre dans la dépression. Lorsqu'elle révèle enfin la gravité de sa maladie, ses amis ont du mal à gérer la situation et son copain rompt avec elle. Mais Gyver, amoureux d'elle, l'aide à se battre pour vivre.
Depuis que son grand-père est mort, Youn n'est plus l'oiseau-clown qu'il était. Pour tenter de reprendre goût à la vie, il écrit des lettres au défunt, en espérant au moins un signe en guise de réponse. Mais petit à petit, il réalise que son papi ne peut lui répondre et qu'il doit accepter son absence, en entretenant le souvenir.
Lou a 12 ans quand sa soeur Elisabeth, 16 ans, ne revient pas d’un week-end passé chez une amie. Devant le silence de ses parents, elle n'ose poser de questions sur cette disparition. A 13 ans, elle apprend par son oncle qu'Eli s’est noyée. Maintenant, à la veille de ses 16 ans, Lou revient sur cet événement et raconte qu'elle ne peut pas se résoudre à devenir plus vieille que sa soeur.
Sa mère devant s'éloigner à l'étranger, Charly est envoyée vivre chez sa grand-mère, une femme froide et aigrie, et son arrière-grand-mère, quasiment apathique. Son professeur d'histoire lui demande de mener des recherches sur la Seconde Guerre mondiale en s'appuyant sur les archives familiales. Par ce travail de mémoire, Charly brise le tabou qui entoure la mort de son grand-père Darcy.
Fiona a 10 ans et sa maman a un cancer du sein. La jeune fille l'a deviné toute seule, car ses parents font comme si rien d'anormal ne se passait. Conseillée par sa grande cousine, elle décide d'envoyer un mail à une cancérologue, le docteur Margot, afin d'obtenir des réponses et se rassurer. La spécialiste va faire tout son possible pour répondre aux questions, souvent délicates, et de ne pas trahir la confiance, très fragile, de Fiona.
Après le décès accidentel de sa mère et de ses deux frères, Mileann décide de découvrir le passé familial qu'on lui a toujours caché. Elle ne se doute pas de ce qu'elle va découvrir quand elle décide de se rendre, en cachette de son père, aux Quintanelles, le village natal de ses parents dont elle ignore tout. Un roman sur la mort et la manière de faire son deuil.
Lindsey, quinze ans, vit dans le New Jersey avec son père, psychiatre, et sa sœur Tara. Ses parents ont divorcé il y a deux ans après la mort de son frère aîné, Mark, dans un accident de voiture. En famille, personne ne parle de son décès. Elève brillante, ambassadrice des classes de secondes, Lindsey est serviable et gentille avec tous. Mais elle commence à voler et ne peut plus s’arrêter. Elle se sent « vide à l’intérieur », en colère et seule, elle voudrait qu’on fasse attention à elle. Accusée de vol, elle avoue. Le moment est venu alors pour Lindsey de commencer une thérapie, et pour la famille de trier les affaires de Mark.
L'auteur décrit les différents mécanismes énergétiques qui s'opèrent avant la mort et explique que les transferts d'énergie et de conscience qui ont lieu aident à se créer sa propre réalité et à se préparer en toute tranquillité au grand passage.
Un garçon qui vient d'entrer en CP souffre de l'absence de sa mère. Il est élevé avec son frère par son père et une gouvernante, Yvette. Une voisine un peu plus âgée, Michèle, voyant sa détresse, lui dit qu'elle reçoit des cartes postales de sa mère. Elle lui lit ses cartes que le garçon garde ensuite précieusement. Au fur et à mesure de l'histoire, le lecteur comprend que la mère est décédée mais que l'entourage ne l'a jamais dit aux deux frères. Ils vivent en croyant que leur mère est en voyage. A un moment, Michèle finit par dire, de manière brutale, au jeune garçon que sa mère est morte. Sans qu'aucun adulte ne lui dise jamais quoi que ce soit, le frère aîné, narrateur de l'histoire, comprend que sa mère ne reviendra jamais.
L'auteure aborde la triple question de la justification, de l'utilité et du coût du mensonge ou de la vérité puis examine les approches de cette question par Platon, Kant, Nietzsche et Sartre.
Ce livre traite des sujets délicats de la perte, de la séparation et de la mort, sujets très habilement abordés avec des mots simples évitant ainsi tous les non-dits, les « Pas Dits », toxiques à long terme. Un livre pour aider le jeune lecteur à découvrir et exprimer ses émotions tout en l'invitant naturellement au mystère du cycle de la vie. Il s'adresse tant aux enseignants (parents, éducateurs, formateurs, professionnels de la santé et du social...) qu'aux enfants et jeunes adolescents de 6 à 14 ans environ.