De quoi et où meurent les Françaises et Français ? Quelle est l’offre sanitaire globale mais aussi plus spécifiquement de soins palliatifs aujourd’hui en France ? Quel est le profil des patients pris en charge dans les unités de soins palliatifs ? Quelle est la part des personnes âgées de 75 ans et plus dans les statistiques de mortalité ? Quelles sont leurs particularités ? Observe-t-on des différences géographiques concernant toutes ces données ?
Cette deuxième édition de l'Atlas national a vocation à répondre à ces multiples questions pour aider le lecteur à appréhender les enjeux et les réalités de l’accompagnement de la fin de vie et de la place des soins palliatifs en France aujourd’hui. Il rassemble des données démographiques, sanitaires qui sont analysées le plus finement possible pour mettre en lumière les spécificités départementales en termes d’offre sanitaire mais aussi de besoins des patients dans leurs trajectoires de fin de vie.
Cette première édition de l'Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France a pour ambition de contribuer à la mise en valeur des données sur les soins palliatifs et la fin de vie qui sont encore trop peu visibles et trop disparates. L'Atlas a aussi pour objectif de fournir et de mettre à jour au niveau national et régional des données fiables et exhaustives sur le développement des soins palliatifs.
Grâce à des publications récentes depuis 1993, les tombes d'enfants révèlent la place du jeune mort dans les nécropoles en Provence entre le Ve s. av. J.-C. et la fin du Haut Empire. Le type de réceptacle sépulcral mis en oeuvre où l'enchytrismos est fréquent, le choix du rite de traitement du cadavre (inhumation ou crémation) varie selon l'époque, l'âge du défunt et d'autres considérations encore méconnues. Intégrées au sein d'un groupe inhumé, parfois avec des secteurs spécifiques mais aussi souvent isolées, ces tombes souvent modestes, dont le corpus croît rapidement avec les fouilles de sauvetage, révèlent des comportements, gestes et pratiques en particulier pour les périnataux, parfois nombreux. La représentativité de ces restes humains, aujourd'hui toujours conservés mais pas toujours étudiés, les problématiques de la diagnose sexuelle et de l'état sanitaire de l'individu, avec les approches anthropologiques de terrain et de laboratoire associées aux études de mobiliers en dépôt dans les tombes ou aux inscriptions funéraires participent à la reconnaissance, voire à l'identité de ces petits défunts parfois enterrés avec un adulte.
L'autonomie du patient mise en exergue par la loi du 4 mars 2002, la question récurrente dans les médias du droit au suicide assisté et les applications de la loi Leonetti dans le contexte de la politique de soins qui découle de la loi HPST ont été au centre du travail de l'auteur dont est présentée ici une synthèse. Si, de prime abord, la complexité de la notion de consentement éclairé et les concepts de base en éthique ont servi de modèle d'analyse de ces situations, il est rapidement apparu que l'analyse de la question ne pouvait que s'inscrire dans un deuxième temps dans une approche combinant micro et macro-économique de la santé.
Origine : BDSP. Notice produite par EHESP HR0x9k8k. Diffusion soumise à autorisation
Au XIVe et XVe siècles, les images de la mort et les pratiques rituelles se transforment ; le macabre tourne à l'obsession, les suffrages pour les défunts se multiplient. Cette "crise mélancolique" relève moins de l'expérience traumatisante de la peste que de la découverte d'une solitude nouvelle, ou si l'on veut d'un nouveau rapport au temps, à l'autorité, au monde. L'incertitude où chacun se trouve sur la durée des peines à subir en Purgatoire explique peut-être cette multiplication des dons et des prières et l'étrange comptabilité à laquelle se livrent alors de nombreux fidèles, encouragés par l'Eglise qui prétend contrôler toute l'économie des relations entre ici-bas et au-delà.
S'ils apportent un éclairage nouveau sur l'histoire de la mort, les milliers de testaments étudiés par Jacques Chiffoleau, dans ce livre aujourd'hui classique, font apparaître surtout des mutations religieuses et culturelles essentielles, où le désenchantement mais aussi l'invention ont toute leur place, quand la Renaissance ne succède pas à l'automne du Moyen Age, mais lui est, en quelque sorte, consubstantielle.
[Résumé éditeur]
Ce document retrace l'expérience menée à Digne-les-Bains, où le service de soins infirmiers à domicile a été sélectionné pour expérimenter un service de soins palliatifs à domicile pendant 3 ans.
En 1994, la Maison de santé protestante de Nîmes a souhaité développer une unité de soins palliatifs. Dans cet article, Manuel Uriel, chef de projet à la Maison de santé protestante en 1991-92, expose les principales conclusions du travail de recherche qui a été réalisé.