Background: The major growth of mobile technologies in the recent years has led to the development of medical-monitoring applications, particularly on smartphones.
Aim: The aim of this study was to review the use of m-health in the monitoring of patients with chronic pathologies in order to consider what could be adapted for palliative care patients at home.
Design: A systematic review of the English and French literature was conducted according to Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses criteria.
Date Sources: The review screened the following databases: PUBMED, SCOPUS, COCHRANE, SCIENCE DIRECT, SUDOC, and EM-Premium, screening studies published between 2008 and 2018. The selection of articles was done by the main investigator. All studies concerning the use of m-Health apps for patients with chronic diseases were included.
Results: From the 337 selected publications, 8 systematic reviews and 14 original studies were included. The main uses of m-Health apps were biological and clinical monitoring (particularly concerning the symptoms) in 75% of the applications, disease self-management in 64% of the applications, and therapeutic patient education in 50% of the applications, with remote monitoring.
Conclusions: The development of an m-Health application could become a complementary monitoring tool during palliative care. However, it seems important to question the impact of technique in the professional–patient relationship and avoid the pitfalls of standardizing palliative care and reducing the patient to a “sick” health technician. A future step would then be to define which health-care professional would be in charge of this “m-monitoring.”
Introduction : alors que l'intégration de la démarche palliative aux études de médecine est un des objectifs du plan national de développement des soins palliatifs, quelles sont les attentes des internes de médecine générale quant à une formation en soins palliatifs ?
Méthode : il s'agit d'une étude descriptive, réalisée à partie d'un questionnaire envoyé par mail aux internes inscrits en Diplôme d'Etudes Spécialisées (DES) de médecine générale de l'Université de Reims Champagne Ardenne (URCA) pour l'année universitaire 2016-2017. L'enquête s'est déroulée entre le 9 octobre et le 11 novembre 2017. Résultats : 93 réponses ont été analysées. Quatre-vingt-douze pour cent des répondeurs souhaitent une formation plus approfondie en soins palliatifs. Les principaux types de formations souhaités étaient : la discussion de cas cliniques en groupes, les stages d'initiation en structures de soins palliatifs et les débriefings sur les lieux de stage avec un médecin sénior. Ils souhaitaient la mise en place de cette formation en troisième cycle des études médicales et avant confrontation à des situations palliatives.
Discussion : la mise en pratique permet de nous améliorer dans la prise en charge du patient et de créer notre propre identité professionnelle en développant nos compétences. Le modèle de formation britannique est celui qui semble le plus adapté aux attentes de nos internes. Actuellement la formation des médecins évolue, avec l'application des mesures proposées par le plan national de développement des soins palliatifs. Désormais un enseignement sur les soins palliatifs et un stage court sont proposés en deuxième cycle des études médicales. Il parait primordial d'élargir cette mesure en troisième cycle.
Conclusion : les internes de médecine générale de l'URCA souhaitent une formation approfondie en soins palliatifs au cours du DES de médecine générale, avec mise en pratique clinique.
Origine : BDSP. Notice produite par BIUSANTE HR0xrBID. Diffusion soumise à autorisation
Au centre hospitalier de Valenciennes, les pharmaciens cliniciens participent aux consultations de soins de support destinées aux patients atteints de cancer et assurent un suivi téléphonique pour adapter le traitement médicamenteux. Cet article propose un retour sur cette expérience, qui a touché 53 patients en 2016, avec un point sur ses avantages et ses limites.
Origine : BDSP. Notice produite par EHESP R0xDr889. Diffusion soumise à autorisation
Les patients atteints de maladies respiratoires non cancéreuses ont souvent peur des centres de soins palliatifs et sont réticents à interagir avec eux. En 2013, le Keech Hospice Care de Bedfordshire, en Angleterre, a testé un programme de sensibilisation afin de gérer les symptômes dont souffrent les patients atteints de maladies respiratoires, à travers des activités telles que des groupes de parole, des thérapies complémentaires, des techniques d'adaptation, des évaluations cliniques et un soutien psychologique. Ce programme a permis d'améliorer la qualité de vie des patients et de les aider à accepter leur maladie et à mieux gérer celle-ci. Ce programme a également permis de dissiper leurs idées préconçues sur les centres de soins palliatifs, mais aussi d'éviter un certain nombre d'hospitalisations.
Des programmes de traitement du VIH/SIDA comprenant les services de soins palliatifs sont actuellement montés dans de nombreux pays en développement. Tandis que des actions de soins palliatifs ont été développées et validées pour les environnements riches en ressources, très peu de travaux existent pour soutenir les programmes en Afrique, en Amérique latine ou en Asie. S'appuyant sur un panel de personnes vivant avec le virus, l'étude analyse en République Dominicaine et au Cambodge les signaux des symptômes et de la douleur. Les résultats de l'étude suggèrent que les mesures choisies peuvent être utilement intégrées dans les enquêtes et les outils d'évaluation nécessaires au suivi des soins palliatifs de la population et utilisées dans les milieux à forte prévalence du VIH/SIDA.
L'apprentissage et la pratique de la médecine posent des questions qui ne relèvent pas uniquement du savoir médical biopsychosocial et de la pratique réglée sur ce savoir. Ces questions impliquent en effet le vécu subjectif et des expériences du patient comme du médecin. Du côté du patient, on peut notamment soulever les questions importantes du sentiment de bonne santé, comme de l'acceptation et de l'engagement dans les thérapeutiques ne correspondant pas forcément à ses représentations et pouvant n'être pas comprises voire s'avérer angoissantes. Du côté du médecin, on peut soulever les questions de l'apprentissage du diagnostic, de l'évaluation du pronostic et de la décision thérapeutique, mais également de la conduite pratique des thérapeutiques et de l'accompagnement du patient.
Origine : BDSP. Notice produite par IRDES 8R0xqHl9. Diffusion soumise à autorisation
Deux ans après la survenue d'un AVC, les réactions émotionnelles des aidants informels hommes et femmes et leurs répercussions sociales et psychologiques ont été analysées. Les retombées de l'aide affectent d'avantage les femmes que les hommes sur l'état de santé, l'organisation de l'emploi du temps et le manque de soutien familial. En revanche les hommes déclarent "prendre plaisir à s'occuper" des patient-e-s et organiser plus qu'avant des loisirs tels que les vacances et les invitations d'amis. L'épuisement des aidants femmes les définit aujourd'hui comme une "population à risque".
Origine : BDSP. Notice produite par EHESP EqIR0xlE. Diffusion soumise à autorisation